Les organisateurs du Bol d'or voulaient rendre cette 77ème édition plus motarde, moins bordélique, moins dangereuse, moins "grand n'importe quoi". Parmi les plus castratrices des mesures mis en place, celle d'interdire les voitures et les camions a manifestement été la plus efficace. De jour comme de nuit, la traversée du "camp des fous" et du village fut, fait exceptionnel, d'un calme redoutable.
Les allées encombrées, les coups d'épaules involontaires, la cohue dans chaque coin, la marée humaine se déversant à travers ponts et couloirs... Ces souvenirs d'anciens Bols demeurent... des souvenirs. Le public est bien maigre, le camping hanté par de nombreuses et éparses zones vierges, les fous ont quasiment disparus. Nous avons croisé John Mc Cormick, tellement imbibé que le coma éthylique l'avait emporté loin de notre dimension. A la différence des autres Bols, nous n'avons croisé QUE lui de totalement pulvérisé ; nous les comptions sur plusieurs mains autrefois. Aucune voiture incendiée n'a brulé notre regard, aucun moteur sur châssis ou autre délires artisanaux n''ont alimenté notre soif d'innovations typique à cet événement. Quelques rupteurs résistaient encore à la chape de calme qui envahit doucement "l'autour du Bol". Ils étaient tant naguère ; plus qu'une poignée d'irréductibles aujourd'hui.
Alors oui, les débordements sont finis. Le parking Est, réputé comme fief des décérébrés, s'est transformé en camp de motards. Le danger s'est enfui, la folie aussi. Paradoxalement, c'est peut-être un symbole qui disparait aussi.
L'inquiétant, c'est la très notable absence de foule, de visiteurs, de masse humaine en déambulation. Est-ce le froid ? Est-ce la crise ? Est-ce le blason d'une nouvelle philosophie du Bol ? Est-ce la date ? Beaucoup de questions autour de cette épreuve qui n'a plus le faste d'autrefois. Heureusement, sur la piste et dans les stands, la passion est intacte. Quand un pilote tombe, tout le paddock retient son souffle. Quand le Bol vacille, c'est une communauté qui tremble.
Bol de merde
reponse a tous
fini le bol on ira plus
la fin du bol
retour de baton
l' endurance se meurt et personne ne fais rien
ben oui forcément