Plus que jamais dans la vague Vintage, Triumph présente pour 2017 trois nouveau modèles de Bonneville. La gamme a su provoquer beaucoup d’émotions et un vrai renouveau avec les 1200 Bonneville et Thruxton pour 2016. Sans compter la Street Twin qui présentait une façon rafraichie de s’initier aux Classics du constructeur anglais.
Pour 2017, le constructeur élargit l'entrée de sa gamme coté Classics. En commençant par une pétillante Street Cup. Un petit engin fort en look qui a véritablement envie de se faire remarquer. Ses coloris bi-ton percutent immédiatement la rétine. Impossible de rester impassible. Quant au pilote, il sentira immédiatement la différence par rapport à la Street Twin.
La position de conduite évolue vers plus de sport. Avec des repose-pieds reculés, un guidon ACE amenant les pognes plus bas et plus en avant, un duo d’amortos plus longs relevant l’arrière, le gentleman-rider sera installé de façon à profiter d’une conduite plus incisive. Un freinage revu devrait finement améliorer sa qualité pendant que le moteur 900 de nouvelle génération est reconduit sans changement notable ; sauf ses expirations, via de nouveaux échappements plus courts et plus légers, recouverts de noir satiné. Rappelons que ce bloc a hérité du refroidissement liquide et du ride-by-wire. Donné pour 55 chevaux, le twin parallèle emmène une machine de 200 kilos. Avec un entrain bien plus marqué et moins gourmand en carburant que l’ancien moulin de 865 cm3.
Coté électronique, les amateurs de motos anciennes, ou typées anciennes, seront toujours surpris de voir sur la fiche technique l’ABS, l’antipatinage, une prise USB et un embrayage assisté. Sans compter le régulateur de vitesse et les poignées chauffantes en option.
Etroitement dérivée de la Street Twin, ce café-racer urbain et provocant se distingue par toute une série d’éléments : une selle ‘café racer’ avec panneau supérieur effet Alcantara et surpiqures contrastées couleur argen, un dosseret de selle ‘café racer’ de couleur assortie à la carrosserie, avec numéros décoratifs et facilement démontable, un pare-brise de teinte assortie, un jeu de rétroviseurs d’embout de guidon avec tiges forgées, des cadrans de compteur en inox poli, en hommage à la Thruxton, des repose-pieds style Thruxton R, des supports de phare forgé style Thruxton avec cuvelage et cadran peints, des protections de fourche au look sportif, remplaçant les soufflets de fourche classiques de la Street Twin et des clignotants à coque noire.
Quant à la finition, elle se veut flatteuse : liserés appliqués à la main sur le réservoir, liserés de jante peints, badges moteur dorés et décalcomanies et badges de réservoir Triumph exclusifs.
Les amateurs de personnalisation seront ravis d’apprendre que plus de 120 accessoires sont dispos pour agrémenter davantage la Street Cup.
La Bonneville 865 ayant été éclipsé par l’arrivée de la T120 et ses 1200 cm3, il fallait s’attendre à ce qu’elle disparaisse du catalogue à plus ou moyen terme. Du coup, la Street Twin allait-elle défendre seule le bastion de la ravival format moyenne cylindrée ? Non, elle se voit épaulée en 2017 par deux nouvelles Bonneville T100, en catégorie 900 cm3 cette fois.
T 100 ou T 100 Black, la ‘petite’ Bonnie perpétue à son tour l’esprit et le style du modèle originel de 1959. Elle laisse le soin à la T120 d’offrir du gros couple, plus de luxe, et le tarif qui va avec. Son truc, c’est d’être plus accessible, tant financièrement que mécaniquement. Tout le monde n’a pas envie d’un gros twin ; on peut légitimement apprécier une puissance raisonnable, où le poignet droit peut être vif sans craindre des débordements. Ou simplement se la couler pépère.
Ici, c’est le récent bicylindre parallèle de 900 cm3 qui officie, en provenance directe de la Street Twin. Un peu plus de cylindrée que le précédent bloc, pas mal de chevaux en moins (faut marquer la différence avec la 1200), mais bien plus de couple obtenu beaucoup plus tôt. Marquant une nette rupture avec sa devancière, elle pique tout un tas de technologies à sa grande sœur T120, tels le refroidissement liquide, le ride-by-wire, l’ABS, le contrôle de traction, un embrayage assisté, une prise USB, un anti-démarrage codé, etc…
Moins puissante mais plus svelte, la T100 se veut plus mutine que la Bonnie 1200. Elle est plus légère -11 kilos), dispose d’une selle plus basse, et d’un duo empattement / chasse plus courts. Si l’engin se montre moins vigoureux, il sera en revanche plus vif et agile.
Il faudra faire l’impasse sur certaines choses, en série sur la 1200 mais en option sur la 900. Comme les poignées chauffantes, la béquille centrale et la poignée passager. Il a moyen d’avoir plus, beaucoup plus. Au moins 150 accessoires attendent en rayon. Toutefois, certains éléments demeureront le privilège de la 1200 : la boite à 6 rapports et les deux cartographies d’injection.
En parallèle à la T120, on retrouve une version Black. Comme son nom l’indique, cette Bonnie fait la part belle au noir. Phare, jantes, réservoir, échappements, clignos, moteur : tout y passe. Seuls les logos Triumph, les caches d’injection et le fraisage des ailettes de refroidissement tentent une audace lumineuse.
Infos pour les jeunes permis, les Triumph Street Cup, 900 Bonneville T100 et T100 Black seront dispos avec un kit A2 pour le printemps 2017.
