Essai de la Ducati900 MONSTER ie 2000
Roadster de toujours
Il y a environ une décennie, Ducati, que beaucoup croyaient condamné à la disparition, enfanta d'une machine dont la philosophie se voulait la plus simple : 2 roues, 1 moteur, et 1 cadre pour relier le tout. Associé à un coup de crayon magique, le petit rejeton devint l'un des plus grands succés de la marque et eut des petits frères... Aujourd'hui, après m'avoir raconté son histoire, la 900 MONSTRO, tout de rouge vêtu, m'invite à la comprendre. Il est vrai que la robe est génialement simplissime... et n'a pas pris une ride depuis sa naissance. Assis sur une selle ferme avec une position roadster un brin voyou, je frissonne lorsque le moteur s'ébroue ; les 2 pots Termignoni en carbone libère la voix du twin. Celui-ci grogne, veut être méchant, et n'attend que la rage du pilote. Sur les premiers km, la machine n'est pas inconfortable mais elle me fait comprendre qu'elle veut tout de suite se comporter bestialement - elle m'excite, me cherche, ne veut pas des carresses mais une étreinte sévère et de la folie dans les mains. Maintenant que le moteur est chaud, je n'ai plus le choix : j'ouvre... la délectation est immédiate : le fauve bondit et le couple copieux m'arrache les bras, surtout vu le peu d'appui sur le guidon imposé par lo position roadster. Les aiguilles s'affolent vite mais le vieux desmo n'aiment pas aller vers le haut du compte-tours. Son royaume, c'est le mi-régime, là où il se gave de couple (et y en a). La route devient sinueuse ; je souris, la machine encore plus. Je la serre, lui transmet mon envie, mais je n'ai pas à la forcer... je ne fais qu'un avec elle. Les virages s'enchainent et la jouissance est plus forte. Mais l'extase tourne court - peut être etait t'elle mal réglée, mais la fourche guidonne à haute vitesse. Frissonnant mais inquiétant. Je baisse un poil le rythme à contre-coeur. Dommage, car comme toutes les Ducati, celle-ci est rivée au sol et semble guidé par un rail invisible. Et surtout ce bruit, qui donne envie d'encore plus, et encore... et encore. Je ne dirais pas grand-chose sur les freins, je ne me suis pas concentré dessus. En descendant, je n'avais qu'une envie : recommencer, mais plus intensément. Heuresement qu'il y la S4...mais ça, c'est une autre histoire.
M.B - Photos constructeur
C\'est une pure moto plaisir ! Une gueule indémodable, un moteur bien joueur et une partie cycle presque toujours à la hauteur ! A acheter les yeux fermés si l\'entretien est suivi ! Note : 5/5 Répondre à Mike54
Ducatiste pour la vie!!!!!!!!!! Note : 5/5 Répondre à gat69100
Il y a beaucoup, beaucoup, plus performant, MAIS ya pas mieux pour se faire plaisir et oui MAN.
Point barre.
Mostroman alias RSVMAN Note : 5/5 Répondre à alias Rsvman
Ma 1°Duc mais pas la dernière. Note : 5/5 Répondre à eric
du couple, du bruit, des sensations !!!!
que du bonheur.
j'en ai rêvé, je l'ai , je la quitte plus.
c'est trop, trop bon !!
le 4 pattes, c'est pour les fiottes qui n'ont jamais essayé un twin sauce bologne !!
@+ Note : 5/5 Répondre à OLIV'
FORZA ITALIA !!!!! Note : 5/5 Répondre à seb monste
- Du couple.
- Un bruit.
- Un chassis.
- Des freins.
Voilà, et tout ceci étant bien sûr omniprésent à son guidon. J' ai toujours voulu une Ducati, c' est sans regret! Et puis ça tire vraiment sur les bras, ça t' arrache des virages avec une force, le tout dans un son caverneux, UNIQUE!!!!
Je sors d' un 4 cylindres, et c' est pas demain la veille que j' y reviendrais.
Forza Italia! Note : 5/5 Répondre à chassis tu