Des valises pour Ducatistes
Il fait beau, il fait chaud, tous au boulot, sauf ma pomme... qui a le derrière posé sur une Ducati 944 ST2. Choc des yeux : cette ducat' est d'un design étonnamant doux de la part du constructeur italien ; s'inspirant de la philosophie sport-GT, le dessin est sobre, léger, mais agréable à voir... plaisant, tout simplement. Mais le choc essentiel sur une ST est la position de conduite : très confortable par rapport au reste de la production italienne. On se croirait presque sur une sport-GT japonaise, mais avec une selle ferme et un certain appui sur l'avant qui ne se ressent qu'au bout de quelques km... musclés sur les routes de montagnes ! Très fine au niveau des jambes, on peut serrer la machine dans une étreinte qui est indispensable car les Ducati ont besoin d'un pilotage particulier où le pilote ne doit faire qu'un avec la machine ( cf l'essai de la 900 SS )Le twin à 2 soupapes par cylindre émet la symphonie habituel des desmo : un son rauque, caverneux, mais étonnament discret (philosophie sport-GT). Les vibrations sont présentes mais agréables. Ducati, quoi ! Sortons de la ville. C'est une petite épreuve car un twin n'est par définition pas très souple dans les très bas régimes, surtout un italien qui a du caractère ; de plus, le rayon de braquage n'est pas très formidable ( vive les leçons du plateau ). Heuresement se profile la route de Currienne qui va réveiller le bestiau. BBRROOAAA...!!! Le twin est particulièrement coupleux et vous assène un bon coup de pied au cul à chaque changement de rapport. La boîte est excellente et les suspensions filtre assez bien la route tant que celle-ci n'est pas trop pourrie ! Bon sang, ça envoie du gros... mais le moulin n'a pas envie d'etre pousser dans le haut du compte-tours... il faut un desmoquattro pour aller chercher les chevaux en haut donc une ST4. La partie-cycle est rigide à souhait, la machine se comporte comme sur un rail lorsque l'on a inscrite dans le virage. Le freinage est efficace, moins que sur une hyper-sport mais très largement suffisant pour les performances de la bête. Même si la commande manque un peu de douceur, elle permet un très bon senti et un bon dosage du frein avant. Oubliez l'arrière ; sur un twin, on s'en sert très peu. Au fur et à mesure des virages, la stabilité de la machine vous met en confiance et cette promptitude de l'engin à se placer là où votre regard le décide est véritablement jouissif. Cette partie-cycle est un régal ! Une fois sur l'autoroute, la protection offerte permet de tenir une honorable vitesse de croisière ( sup à 160 ) mais le manque de puissance se fait sentir au-selà des 200 km/h et la machine devient alors paresseuse... mais ceux qui achètent des ST2 ne recherchent les performances d'une hayabusa ou d'un blackbird. Une bonne machine la ST2 ? Certainement ; elle offre le caractère de l'italie avec une certaine idée du tourisme... elle ne marche pas sur les traces de la VFR car, bien que se positionnant sur un créneau similaire, elle affiche un tarif et une puissance bien inférieures mais un caractère inégalalée.
M.B - Photos constructeur
J'ai été stupéfait par ce premier essai, de trouver une tenue de route aussi sûre, un moteur qui tracte si fort entre 4000 et 6000 (c'était ce gros couple si agréable pour une grande voyageuse), le plaisir d'avaler les virages sur l'angle comme jamais.
Pour être certain que je n'avais pas été sous le coup d'une halucination passagère, j'ai renouvelé l'essai d'une ST2 une semaine plus tard chez un deuxième concessionnaire, puis d'un troisième encore, cette fois en duo. Plus de doute : plus je roulais avec la ST2, plus j'étais certain que cette moto serait mienne un jour.
Et ce fut le cas fin 2002 avec l'achat d'une belle ST2 neuve, rouge, équipée d'origine de ses élégantes et pratiques valises Nonfango de grande voyageuse. En un peu plus de 2 ans et en consommant 6 litres / 100 km, je lui ai mis 55 000 km sans le moindre pépin.
Aucune de mes motos avant ou après ne m'a donné autant de satisfactions que la Ducati ST2, dont le seul vrai défaut était d'avoir un carénage extrêmement mal fichu à démonter et surtout à remonter sans crise de nerfs pour l'entretien de la bête. Note : 5/5 Répondre à Slow Philou
Que du bonheur avec un caractère affirmé, je retrouve les plaisirs du 500 xt coté frein moteur, une tenus de route géniale, le bruit moteur caractéristique ou tout le monde crois que les bielles sont coulées au ralenti, pas gourmande en carburant, et en plus avec 4 cônes à la place du filtre à air elle roule à l'éthanol à 80% sans réglage et sans surconsommation !! Un plein à 20€ pour 300 bornes, ça vous parle ?? Kit chaine bientôt 25000 encore en bon état ( je n(utilise l'embrayage qu'au démarrage, sinon le reste à la volée ), le pneu avant sensiblement moins, arrière 12000.
J'ai une st4 à remonter mais je prend le temps tellement la st2 est cool. Note : 5/5 Répondre à bertrand
entre tourisme et sport . je ne regrette pas du tout son acquisition et pour une prix encore abordable . Note : 4/5 Répondre à jojo76
Une ST2 1997 neuve, premier modèle quelques bricoles prises en garantie. Après 40 000 km, plus de problème jusqu'à 187 000, alternateur grillé. Je la vends en pièces détachées.
Les défauts des premiers modèles ont été réglés à partir de 2000. Changement pour une 2003 de 15 000 km, aucun problème, 186 000 km aujourd'hui (sauf joint de pompe à eau à 176 000). Actuellement en vente.
Je continue sur un modèle 2003 vendu en 2005, acheté à 48 000 km, 75 000 km à ce jour. Un peu de remise à niveau à faire car maltraitée par les anciens propriétaires.
J'ai sillonné toute l'Europe en large et en travers (en duo puis en solo maintenant, et je ne me lasse pas de cette moto). Je fais l'entretien moi-même. Note : 5/5 Répondre à ST33
même si elle n'est pas très puissante , le moteur est très attachant , bourré de caractère , et cette sonorité !!! très maniable , tenue de route excellente , qui plus est tres confortable pour taillé la route , 900 kms en une journée a son guidon ne m'ont pas posé de problèmes ou de douleurs .
Un seul souci , mais qui ne m'a jamais laissé sur le bord de la route , un joint d'axe de pompe a eau qui fuyait ( l'eau passait dans le carter d'huile ) réparé par un ami mécano , car réseau très peu étendu et tarif assez onéreux , j'essai de faire sinon l'entretien moi même .
Je ne suis pas sectaire , j'ai en parallèle une Honda CB 1000 Big one , moto diamétralement opposé , on sent que la Ducat vie , gronde , vibre , une autre philosophie de la moto , les deux me conviennent Note : 4/5 Répondre à Fanou
je viens d'acheter un modele 2001 avec 38000 kms. j'ai effectué la revision moi-meme (sauf injection mais ca vient).En étant un tant soi peu documenté, l'entretien peut tres bien se faire soi-meme en etant soignaux (cout total de cette grosse revision:150 euros)
niveau sensations de conduite:extra point de vue moteur, confort (surtout en sortant d'un sv 650), protection, conso
tenue de route un peu deroutante au debut mais on s'y fait tres vite.
defaut:elle n'aime pas la ville:jouer en permanence de l'embrayage et elle chauffe tres rapidement
en bref, une ducati vivable au quotidien Note : 5/5 Répondre à superpap
je confirme revente très difficile...
Entretien fastidieux (embrayage, joint de récepteur hydraulique, cramage alténateur, axe de fixation moteur HS...) à part ça y'en a qui trouve ça fiable...
Sinon super sensation... enfin quand elle marche.
J'vais me racheter une TDM Note : 5/5 Répondre à Guigui
Rien à dire, 12500km de bonheur.
Petit bémol, les concessions en Rp qui se font du beurre sur l' heure de MO.
Ai trouvé garage hors réseau qui va maintenant s'occuper de ma belle.
Note : 5/5 Répondre à claudegmt