Le Desmosedici GP18 a été présentée le lundi 15 janvier 2018 à Borgo Panigale, en Italie.
Moto réputée la plus puissante du plateau (c'est elle qui détient le record de vitesse en course, soit 354.9 km/h fixé en 2016 par Andrea Iannone), la Ducati est aussi reconnue pour sa difficulté d'approche. De nombreux pilotes s'y sont cassé les dents et 2017 n'aura pas épargné le fraichement recruté Jorge Lorenzo qui conclura l'année en 7ème position au général et avec 3 podiums au compteur.
Mais passé cette déception à 12,5 millions d'euros (sic!), 2017 aura surtout vu le retour en force de la Ducati et la totale libération d'Andrea Dovisio, sacré vice-champion du Monde avec 6 victoires à son actif et un suspens maintenu jusqu'à l'ultime manche de la saison à Valence où le titre sera finalement revenu au surdoué Marc Marquez
Avec de tels résultats venant enfin valider la longue renaissance de la marque après l'ère Stoner, on comprend pourquoi cette nouvelle Desmosedici GP18 n'est finalement qu'une légère évolution de la GP17.
"Lorsqu'on se bat pour le titre comme cela nous est arrivé l'année dernière, il peut être facile de se perdre dans le développement de la moto. C'est pourquoi toutes les nouveautés que nous présenterons sur la Desmosedici GP18 seront des signes d'évolution, pas de révolution", a confirmé le directeur général de Ducati Corse.
En détail, on apprend cependant que le châssis a été amélioré et que la géométrie a été légèrement revue pour corriger le comportement de la moto en milieu de virage, point faible de la moto en 2017 selon les deux pilotes officiels. C'est donc dans ce but que la position du réservoir a été modifiée pour améliorer la centralisation des masses.
Du côté du moulin, on annonce quelques chevaux de plus, ce qui devrait permettre aux pilotes de conserver le léger avantage en ligne droite observé depuis plusieurs saisons.
Enfin, et c'est le fer de lance de la marque depuis deux ans, l'aérodynamisme aura également été longuement étudié durant l'hiver. Les ailerons 'polémiques' de l'époque (mais totalement démocratisés depuis), sont toujours présents et toujours aussi proéminents sur cette Ducati qui devrait néanmoins présenter plusieurs variantes de ces moustaches en fonction des courses.
Pour le reste peu de changement.
Ah si. Côté déco, on note l'apparition de bandes grises qui viennent se mêler au rouge et au blanc historiques.
Finalement ce qui saute le plus aux yeux, c'est la disparition du sponsor TIM qui avait pris ses quartiers sur la face et les flancs de la machine depuis des nombreuses années. Ce partenariat qui avait débuté il y a 13 ans s'achève donc sur la volonté de l'opérateur de télécommunication italien. Et pourquoi ? A priori tout simplement parce que le PDG a changé. Une étrange décision au moment où l'écurie retrouve de sa superbe....
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