Essai de la Harley-Davidson1800 SOFTAIL SLIM S FLSS 2016

Un motard de 24 ans et une légende américaine...

Un motard de 24 ans et une légende américaine... Le début d'une histoire d'amour!

Il n'est pas rare de voir de magnifiques Harley sillonnant nos routes belges. Mais forcément, qui dit Harley, dit homme barbu, lunettes de soleil, les couleurs de sa team sur un blouson en cuir (voire sur son bras), un air nonchalant et j'en passe...

Forcément ? Et bien non, finis les stéréotypes ! Harley a bien l'intention d'enlever cette image de baroudeurs. La marque veut donner un coup de jeune, attirer un public d'un nouveau genre. Voici une mission de taille ! Et c'est avec la Harley Softail Slim S que je vais vous démontrer ça !

Premier coup d’œil, aucun doute, quel que soit le public, elle met tout le monde d'accord : elle a de la gueule ! (Surtout avec son thème militaire et sa peinture Olive Gold Denim). Un tel niveau de finition que l'on peut chercher partout, on ne voit aucun défaut... Sauf peut-être son reflet dans les peintures chromées.

Son légendaire moteur bi-cylindre en V à 45°, de 1801 cm³ vous donne un couple incroyable de la première à la sixième ! Et pour couronner le tout, ils se sont débrouillés pour ne pas ressentir des vibrations trop brusques.

D'un point de vue plus personnel, je dirais que ce qui m'a vraiment marqué, c’est notamment la position d'assise, qui est très agréable, même sur de longues distances. Il faut avouer que la selle chauffe vite à l'arrêt. Mais il y a aussi le fait que les clignos s’enlèvent tous seuls après une prise d'angle. C'est un détail certes, mais on retrouve d'autant plus un style de conduite où mis à part profiter et regarder la route, tout le reste, c'est elle qui s'en occupe. Le freinage m'a aussi impressionné, car au vu de son poids, j'étais peu rassuré… Et bien, elle m'a encore une fois donné tort par rapport à mon préjugé, elle freine très bien et fort s'il le faut. Sa tenue de route est plus que correcte et si on reste dans l'idée d'une balade et non d'une arsouille, pas d’inquiétude, ça ne touche pas !

D'un point de vue technologique, en plus des clignos « intelligents », nous avons droit à garder la clef dans notre poche, car une fois approché de la bête, on met le contact, on monte dessus, et on est parti. Pas besoin de commencer à chercher dans le fond de sa poche !

Je vais revenir sur son look. Car c'est bien la première brelle où je vois autant de regards tournés vers moi... Ou peut-être que c'était vers la moto… SOIT ! Du jeune public aux seniors, elle séduit tout le monde. Son look, son bruit et, surtout, le motard qui la conduit est de première jeunesse et ça ne choque pas, car il a la banane aux lèvres, pas de tatouage, pas de barbe...

Bref, Harley s'est lancé un défi, séduire un plus large public. Pour ma part, je dirais pari réussi, car je ne vais pas attendre mes derniers jours de motard pour m'en acheter une. En effet, j'ai été convaincu par l'authenticité de la marque, du modèle et de sa philosophie.

Un prix d'environ 21 000 €, qui peut paraître beaucoup mais pas excessif car on est sur un niveau de finition hors du commun et une qualité qui se ressent dès les premiers kilomètres. Alors oui c'est cher, et encore, qu'est-ce que l'on appelle cher? Car d'un point de vue rapport qualité/prix, non ce n'est pas cher. En se projetant, je pense bien me faire plaisir avec un bébé de ce genre d'ici quelques années !

Je tiens à remercier Motoplanète, Oli le Belge, et Harley-Davidson Benelux pour cet essai d'un nouveau genre ! Comme quoi, un gamin peut tout à fait apprécier une moto d'homme et vice-versa...

Nico Le Belge