La plate-forme CB 500 permet à pas de mal de jeunes motards (et pas forcément qu'eux) de découvrir moult face de la moto. Urbanisme et roadster facile avec la F, crossover avec la X et initiation gentille au sport avec la R. Trop gentille peut-être ; alors Honda lui offre un face-lift bien aiguisé comme il faut. Du tranchant, comme pour mobiliser les jeunes troupes à un avenir plein d'angles et de courbes avalées à bonne allure.
Elle voudrait se prendre pour une pistarde qu'elle ne nous provoquerait pas autrement. Lignes plus aiguisées, silhouette tendue, regard acéré, phares à LEDs et disparition des poignées passager : la carte sportive est renforcée. Cette évolution s'accompagne d'une série de petites améliorations. Le réservoir gagne un litre de contenance, la fourche devient réglable en précharge et le levier de frein en écartement (5 positions). Plus anecdotique, une clé codée au format automobile et un bouchon de réservoir monté sur charnière sont invités à bord. Enfin, le nouveau silencieux recentre les masses et s'allège de 2 kilos, avec pour mission annexe une sonorité plus sympathique.
Le twin de 471 cm3 en profite-t-il pour envoyer quelques watts supplémentaires ? Aucunement. La mécanique comme le châssis sont inchangés - sauf en 2017 où elle fut adaptée à Euro4. On aimerait bien quelques watts supplémentaires, mais si ce bloc en donnait plus, il se fermerait les portes du permis A2. Et pourtant, cela collerait au mieux à la robe de sportive de cette CBR 500 R phase 2. Honda a quand même pensé au confort quotidien et améliore le mécanisme de sélection de boite pour des passages de rapports facilités et adoucis.
M.B - Photos constructeur
2016
2017
2018
