On aurait tort de penser que seuls certains trails, les machines de cross et celles d'enduro trouvent des vertus à poser les godasses dans la boue. Royal Enfield pense qu'un de ces roadsters peut s'accommoder de ce genre de sorties et en décline la Bullet 500 Trials Works Replica.
Pour vadrouiller entre les champs ; et surtout pour rendre hommage à Johnny Brittain. Principalement au guidon d'une Bullet 350, il a remporté près de 50 victoires dans les années 50, dont les International Six Days Trial (ISDT).
Sans devenir une WRF, l'indienne prend quelque équipement afin d'assurer dans les parcours « difficiles ». On lui découvre des pneus à pavés, un échappement relevé, des garde-boues allégés, des soufflets de fourche, un guidon renforcé et une grille de protection pour le phare. L'assise a pas mal changé, privilégiant l'expédition en solo – la place passager a disparu au profit d'un porte-paquet.
La mécanique n'est pas modifiée. Sentant toujours la technique et les performances d'une autre époque, le monocylindre sort 27,2 chevaux et quasiment 4,3 mkg.
La Royal Enfield Bullet 500 Trials Works Replica, produite en série limitée, fera sa première apparition aux Wheels & Waves de Biarritz (12 au 16 juin 2019) puis au Café Racer Festival à Montlhery (22 et 23 juin 2019).
M.B - Images constructeur