Derrière ces 3 lettres, on retrouve une Stelvio en tenue de Bob Morane ; le coloris est d’ailleurs sans équivoque. L’équipement est déjà prêt pour vadrouiller loin de l’asphalte : la 1200 NTX est équipée de barres de protection au niveau des cylindres et (petit raffinement) de l’extrémité du bras oscillant. Les jantes à rayons sont équipées de pneus à usage mixte ; l’arrière est plus fine que sur la Stelvio standard (elle passe à 150 de diamètre) pour mieux manœuvrer dans la caillasse. Des protections au niveau des mains, de petits phares additionnels et un sabot en aluminium vous incitent déjà à découvrir les possibilités de l’engin. Bien sûr, Guzzi n’a pas oublié d’inclure de bonnes grosses valises à la ‘’Touratech’’, au profil très germaniques mais renforçant l’aspect de solidité. Sous ces attributs, la 1200 Stelvio NTX affiche plus que clairement sa cible : la BMW R 1200 GS Adventure. Les 2 machines jouent dans exactement la même catégorie – BMW s’appuyant sur sa longue expérience, on pourrait penser le match joué d’avance. Mais les remarquables prestations de la Stelvio standard et le charme du twin 
L’ABS sera également disponible en option. Un atout pour cet engin qui passera quand même pas mal de temps sur la route. Face à lui, l’offre peut sembler large (Varadero, Tre-K, GranPasso, Tiger, …), mais ces modèles aiment davantage la route et le sport. Sur les vraies routes défoncées où elle promet de nous emmener, la Stelvio NTX devra surtout combattre la référence R 1200 GS Adventure, ainsi que l’expression même du Dakar, la KTM 990 Adventure. Au détour d’un croisement d’années, elle aurait pu même croiser le fer avec une certaine Aprilia Caponord Rally Raid.
Toutefois, la Guzzi ne se donne pas si facilement. Son tarif s’approche lui aussi des sommets, et conduire une moto d’un tel gabarit pour affronter pièges et ornières se fera avec respect : la Stelvio NTX n’est pas un petit engin, et manier ses 260 kg dans la caillasse ne sera pas aussi aisé qu’avec un enduro.
M.B - Photos constructeur
2009
2010
