Il est méchant, très méchant, et il en a marre de voir des roadsters européennes lui voler la vedette. Alors, pour 2014, le Z 1000 a haussé le ton d'un cran, a regardé en boucle la saga des Terminator et s'en est inspiré pour devenir une machine contre les machines. Sa tête de fourche est descendu, pour s'approprier un faciès de saurien. Il abandonne ses plastiques de fourche (tant mieux) et son tuning sur les jantes. Il se donne des épaules d'alien, choisit une nouvelle instrumentation, et gagne des watts.
Le 4 cylindres conserve son cubage de 1043 cm3. Avec des réglages d'ECU revus, un calage d'arbres à cames différent, des pipes d'admission ovales et d'autres améliorations comme les cylindres connectés destinés à diminuer le phénomène de pompage, la Z1000 possède maintenant plus de puissance dans les bas régimes sans dégrader son allonge. Bestiale, la Z 1000 2014 s'équipe de nouveaux étriers de frein radiaux Tokico monoblocs, d'un maitre-cylindre radial lui-aussi, d'une nouvelle fourche à gros piston, de phares à LEDs, de plus de couple et d'une personnalité encore plus exacerbée, dictée par le concept Sugomi.
De 138 ch précédemment, le nouveau Z 1000 2014 passe à 142 chevaux. Une puissance déjà prometteuse, et suffisante pour taquiner du Ducati Monster 1200 ou du MV-Agusta Brutale 1090. Mais pas de quoi aller attaquer les furieuses KTM 1290 SuperDuke R ou BMW S 1000 R. Avec 220 kilos annoncés, le Z 1000 a pris un peu de poids alors que ses nouvelles roues revendiquent 1.5 kilos de moins. De toute façon, le Z 1000 a une telle réputation qu'il fait légèrement fi de ses considérations pour se concentrer sur une valeur sûre : sa gueule de monstre impérieux.
orthographe!
Enfin un visage dévoilé