Suite aux attentats du 13 novembre dernier à Paris et à la mise en place par les pouvoirs publics de l’état d’urgence, le Bureau national de la FFMC avait pris la décision de stopper ses actions de terrain pour ne pas entraver l’action des forces de l’ordre.
Or aujourd'hui la FFMC dénonce cet "état d’urgence qui permet, sous couvert de lutte contre le terrorisme, de tracer, surveiller, interpeller et emprisonner des militants de la société civile, quels que soient leurs domaines d’action."
C'est pourquoi la Fédération annonce aujourd'hui qu'"au nom de ses statuts en faveur de la Liberté et des solidarités, elle appelle chacun à agir selon sa conscience et non selon les ordres d’un état policier qui en tant que tel, bafoue les valeurs républicaines dont il se prétend le dépositaire et le garant."
Pour elle, il est plus que jamais nécessaire "de reprendre le cours de ses actions dans le strict respect de ses statuts", qu'elle prend soin de rappeller :
« La FFMC agit également pour promouvoir les valeurs de solidarité, d’égalité et de liberté, visant à permettre au plus grand nombre la pratique du deux ou trois roues motorisés (du cyclo au gros cube) dans un esprit de responsabilité et d’entraide.
Elle se prononce contre le racisme et tout ce qui tendrait à instaurer des discriminations, que ce soit l’origine ethnique, le niveau social, les choix politiques ou religieux, l’âge, le sexe ou les préférences sexuelles.
Elle fonde son action sur la responsabilisation et la tolérance. »