Essai de la Ducati1098 Streetfighter 2009
Le Top Gun Fighter
“Tenez vos combattants prêts, 5 minutes pour rejoindre la piste” annoncent les haut-parleurs avant de cracher un morceau de musique métal. Exactement la manière dont j’aimerais me réveiller chaque matin !
Ducati a donné une autre dimension au mot « Streetfighter » !
Alors, qu’est ce qu’un Streetfighter ? Pour faire simple, c’est une version épurée de la 1098 superbike. Pour ce faire, Ducati aurait pu se limiter à reprendre le moteur tel quel, mais il n’en est rien. La marque a donc mixé celui-ci avec des bouts de la 1198 (bas-moteur, boite de vitesse), l’allégeant au passage de 3 kilos. Le châssis, quant à lui, est le même de la 1098 mais avec un cadre à géométrie revue et une partie arrière raccourcie.
J’ai écidé d’utiliser le Streetfighter pour ce dont il était par nature destiné : le wheeling ! Aucune ligne droite n’est trop courte ni trop longue pour que la roue avant du Streetfigther n’obéisse pas docilement au bon vouloir de ma main droite ! Mais ce qui est agréable avec le Streetfighter c’est que vous pouvez réalisez de chronos très rapides sans pour autant partir en wheeling à chaque sortie de virage. Tout vient du cadre dérivé de la 1198 et du monobras oscillant rallongé. Le « fighter » possède une puissance massive disponible si on la sollicite mais qui sait se gérer si on souhaite rouler tranquillement. Cette combinaison est magique et pour cette raison cette « naked » à base de TNT pourra même convenir à quelqu’un ne misant pas tout sur la férocité. En ce qui me concerne, moi, féroce combattant à moitié fou, je trouve que la Ducati Streetfighter a su me suivre quand je le désirais.
Le Streetfighter respire, ou plutôt grogne, grâce à deux silencieux empilés qui sont l’une des quelques similitudes avec la vieille Monster S4RS. Le Streetfighter façon Ducati 1098 chante comme le demande le marché avec ses silencieux standards. Lors de la présentation Ducati à Ascari, un des « combattants » était paré des accessoires existants incluant les silencieux Termignoni ; pour un rendu fantastique à voir et à écouter !
Petit tour autour de la Streetfigher. Les designers affichent les muscles et le coté brutal sur le coté droit. Le gros diamètre des échappements met en valeur le coté musculeux de cette bête de Bologne. Coté gauche, on a le droit à une vision sans fioritures sur le cadre tubulaire et le monobras oscillant. Le petit carénage en tête de fourche, croyez-le ou non, a été inspiré de la 1198. Au dessus des feux se cache un minuscule compteur digital affichant les mêmes infos que la sportive. En mouvement, vous ne pourrez clairement distinguer que la vitesse et le régime moteur. Le témoin lumineux de surrégime est idéalement positionné. Il était facilement visible sans avoir à quitter la piste des yeux. Cependant, ce compte-tour tranche avec le style du Streetfighter et n’a pas le rendu sophistiqué que l’on peut retrouver par exemple sur la CB 1000 R. La partie arrière est classique pour une Ducati et s’inspire de la classique 916. Le cache selle passager s’intègre parfaitement et est facile à ôter.
Lors de cette présentation, il n’était malheureusement pas possible de tester le Streetfigther sur route ouverte et dans un trafic important. Mais, à en juger la position de pilotage relativement droite et les guidons accessibles, ce doit être un régal de se jeter dans la circulation.
Sur le long tracé du circuit Ascari, les opportunités de tester la puissance, les suspensions, le freinage et la boite des «fighters » étaient nombreuses. En ligne droite, monter les rapports sans embrayage est d’une grande facilité, les descentes de rapports étant tout aussi précises. Première, seconde et troisième « volent » très vite. Cependant, sur certains passages du circuit, j’aurai aimé une seconde plus courte pour ne pas avoir à passer la première trop souvent mais je doute que les futurs propriétaires de Streetfighter passe beaucoup de temps sur les circuits donc cette critique n’est pas pertinente.
Nous avons seulement pu tester la version « S » équipée de série en Ohlins entièrement réglable. Tout allait bien mais dès que le rythme devenait élevé, je commençai à avoir des problèmes avec l’avant. Sous virage par çi, flottement par là. Deux clics de réglage en détente et deux en précontrainte auront suffit à améliorer les sensations. J’en ai déduit que la machine avait été réglée par le pilote de test Ducati, Vittoriano Guareschi, qui est beaucoup plus léger que moi.
Le poids à sec de la Streetfighter est seulement de 167 kg et avec la crème du freinage monobloc Brembo, le ton est donné. Le mordant est vraiment très impressionnant et j’aurais pu passer la journée à repousser ma limite de freinage si je n’avais pas eu mieux à faire (comme des wheelings !)
Une caractéristique notable sur le Streetfighter est sa facilité à plonger de gauche à droite comparativement à sa cousine la 1198. Cette agilité vient de son ergonomie et de sa légèreté qui rendent le Streetfighter très amusant sur circuit.
Conclusion :
A la fin de la journée, j’ai trouvé que la Ducati Streetfighter me convenait bien dans son concept, son esprit et son ergonomie. On n’a pas l’occasion tous les jours de rouler sur le prestigieux circuit Ascari donc je pardonnerais à Ducati de ne pas avoir prévu de test sur route. J’ai tellement apprécier cette moto que dans un avenir prochain, je pense partager de nombreux kilomètres avec elle. En définitive, le Streetfighter est aussi agressif que son look, mais devient très gérable avec le DTC. J’aime le Desmo pour ses 155 chevaux, son couple et sa musique. Ajoutez à cela un chassis lèger mais superstable et vous aurez tout juste. Réglez correctement les suspensions et si vous aimer l’instrumentation minimaliste, il n’y aura plus rien à redire.
Par Tor SAGEN - Tradaptation: Sebastien de Malfin
J\'ai toujours rêvé d\'une Ducati, mais budget et fiabilité mon toujours freiné.
Et bien voilà, acheté en Mai cette année, cette moto est juste FANTASTIQUE !!!
Le couple de folie, la puissance radicale, le look et le bruit... Bref un bonheur !
Changer le guidon d\'origine pour un Rizoma et vous avez LA moto de vos rêves....
Ca lève jusqu\'en 4, sortie de courbe à la Valentino, freinage de malade, et, avec les Michelin Power SuperSport, les virages n\'ont qu\'à bien se tenir...
Jamais eu une moto aussi fun, stable, excitante, belle, regardée par tous et avec ce son Terminons...
Soyons objectif, le seul défaut, les 2 pots à gauche... Je cherche un fabricant pour faire une sortie Droite et Gauche à la Monstro ou sous la selle comme la version sport...
Note : 5/5 Répondre à arcachax
perfomances exelante et maniabilitée,et aussi vibre moin que le 848 en tout cas je trouve. juste un defaut a mon gout: emplacement des echappements: esthetiquement pas terrible et le pare-chaleur est un peu genant pour le talon, mais quand meme bravo ducati Note : 5/5 Répondre à mustang51
Mais c'est surement très efficace, très facile, très compact, très homogène et ça se vendra surement très bien aussi. J'espère juste que cela constitue plus un élargissement de gamme pour la marque italienne qui doit chercher à rallier de nouveaux clients que le début du nouvel ère ducat. Gaz à tous Note : 5/5 Répondre à Neigel
bien que la fiche technique soit allechante je n envisagerait pas de l acheter meme si j avais de l argent en trop. Note : 5/5 Répondre à dabiker999