L’association a en effet mis en lumière des abus pratiqués dans le cadre de l’application de cette procédure, entrainant des coûts et des contraintes supplémentaires injustifiés pour les automobilistes.
Les promesses n’engageant que ceux qui les écoutent, la FFMC, la FFM, le CODEVER et le CNPA branche 2 roues avaient donc fait front commun pour empêcher l’application de cette procédure, notamment par des courriers envoyés aux parlementaires et en menaçant de provoquer des manifestations de masse. La DSCR avait finalement choisi de reculer, et la procédure avait été considérablement allégée : 4 critères (au lieu de 21) peuvent désormais entrainer le lancement de la procédure, et surtout, elle ne s’applique pas aux 2 roues ni aux poids lourds.
Un an après, on mesure mieux ce à quoi les usagers de la route ont échappé grâce à la mobilisation de motards et de rares automobilistes autour du Mouvement FFMC et de ses partenaires car si des dérives sont toujours possibles, elles sont bien plus limitées que si on avait laissé les sorciers du tout sécuritaire agir à leur guise. Cela répond aussi aux défaitistes qui pensent que la mobilisation citoyenne n’a aucune utilité, et que la FFMC fait preuve d’un pessimisme excessif en criant au loup inutilement.
Communiqué de presse FFMC du 09 Juillet 2010