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ActualitéDakar 2016 - Le parcours en détails.

Dakar 2016 - Le parcours en détails.

Dakar 2016 - Le parcours en détails.

     Assisté de l’Espagnol Marc Coma, nouveau Directeur Sportif de l’épreuve, Etienne Lavigne, Directeur Général du Dakar, a présenté mercredi matin à Paris les détails du parcours et de la liste des engagés pour la 38ème édition du Dakar, qui se tiendra du 2 au 16 janvier prochain en Argentine et en Bolivie. Au plus près des principes du rallye raid, les 556 concurrents attendus seront testés sur leurs capacités d'endurance et leurs aptitudes à la navigation, notamment dans une deuxième semaine de course éprouvante.

Dakar 2016 - Le parcours en détails.

14 jours de course, 9 000 kilomètres.
     Un premier défi a été relevé. Des modifications importantes ont été apportées au parcours du Dakar, imposant un haut niveau de réactivité aux équipes du rallye et aux deux pays qui accueilleront l'édition 2016, l'Argentine et la Bolivie. Face à un ensemble de contraintes, le schéma sportif qui a été redessiné se distingue aussi par sa créativité. Le périple qui conduira les 354 véhicules de course attendus au départ de Buenos Aires à Uyuni en Bolivie, puis sur la route du retour vers Rosario, s'étendra bien sur 14 jours de course, couvrant plus de 9 000 kilomètres dont environ 4 500 km de secteurs chronométrés. Il réserve surtout quelques nouveautés, mises en musique par Marc Coma, nouveau directeur sportif du Dakar après avoir remporté 5 fois l'épreuve à moto.
Un des premiers rendez-vous décisifs est ainsi fixé à Jujuy le 7 janvier, où a été préparée une étape marathon à part : aucune intervention mécanique ne sera autorisée dans le parc fermé ce soir-là. Après le séjour bolivien, qui promet une chute des températures proportionnelle à la progression altimétrique, la deuxième semaine propose une montée en difficulté à la fois progressive et sélective. Au cœur de cette séquence, la « super spéciale » de Fiambala (Belen-La Rioja) sera disputée selon un ordonnancement inédit : 10 motos, 10 autos et 5 camions, triés sur les résultats de l'étape précédente, partiront mélangés en éclaireurs sur la spéciale. L'explication se prête au spectacle, et sera surtout bénéficiaire aux navigateurs les plus inspirés.

Dakar 2016 - Le parcours en détails.

La nouvelle génération en ordre de marche.
     Pour s'imposer à Rosario, il faudra en effet briller par ses talents de décrypteur d'un road-book conçu avec finesse par l'ancien maître de la discipline. Après l'ère Coma et Despres, la catégorie motos est ouverte à un renouvellement de générations. Le dossard numéro 1 est à prendre, et sept pilotes de pointe sont déjà montés sur le podium final : Paolo Gonçalves (Honda), Toby Price (KTM), Helder Rodrigues (Yamaha), Ruben Faria (HVA), David Casteu (KTM), Olivier Pain (KTM) et Jordi Viladoms (KTM), auxquels il convient d'ajouter Joan Barreda (Honda) et Pablo Quintanilla (HVA) comme prétendants au titre. Des petits nouveaux, mais de grands talents, comme les Français Pierre-Alexandre Renet (HVA), Antoine Méo (KTM) ou Adrien Van Beveren (Yamaha), rejoignent la caravane du Dakar.

     En quads, le tenant du titre Rafal Sonik (Yamaha) sera confronté à une meute de poursuivants sud-américains, qui plus est renforcée par le retour des frères Patronelli (Yamaha), vainqueurs de quatre trophées sur les sept attribués en Amérique du Sud.

Les chiffres
. 556 concurrents – 60 nationalités (assistances comprises). Record absolu.
. 354 véhicules en course : 143 motos, 46 quads, 110 autos, 55 camions
. Top 5 des nations représentées : France (15,5 %) / Pays-Bas (14,4 %) / Argentine (13,8 %)/Espagne (7,2 %) / République Tchèque (5,8 %)

Le parcours détaillé du Dakar 2016 :

Samedi 2 janvier
Prologue : Buenos Aires - Rosario
     Le quart d’heure d’échauffement : Le chronomètre est enclenché sur une distance qui permet d’étalonner les pilotes et de les répartir sur un ordre de départ cohérent pour le lendemain, mais pas suffisamment longue pour parler d’une première journée de compétition. La mini-spéciale au programme et la liaison qui mène au bivouac « light » de Rosario ne devraient causer aucun dommage… sauf aux plus malchanceux et/ou aux très imprudents !

Dimanche 3 janvier
Étape 1 : Rosario - Villa Carlos Paz
Spéciale : 227 km
Total : 632 km
       Toboggans en montagne : L’Argentine est un pays de montagne, sous toutes ses formes. Il n’est pas encore question d’altitude sur cette première étape, mais les cimes sont bien présentes dans l’environnement visuel. Sous les roues des véhicules, le décor se traduit par des pistes sinueuses en montée et en descente, hormis sur la première partie de la spéciale, plus rapide. Une séparation partielle des catégories permettra d’éviter les situations de dépassement périlleuses.

Lundi 4 janvier
Étape 2 : Villa Carlos Paz - Termas de Rio Hondo
Spéciale : 450 km
Total : 786 km

Le compteur fait un bond ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec environ 800 kilomètres à parcourir selon les catégories, la journée sera très longue. La distance est conséquente à la fois en spéciale et en liaison : si le terrain de jeu ne présente pas de réelles difficultés, les pistes plutôt rapides pourraient déjà apporter un bénéfice intéressant aux avaleurs de collines et enjambeurs de rios qui maintiendront un rythme élevé sur toute la longueur.

Mardi 5 janvier
Étape 3 : Termas de Rio Hondo - San Salvador de Jujuy

Spéciale : 314 km
Total : 663 km
     Chasseurs, en joue : Le format est plutôt resserré pour la bataille du chrono du jour… tout comme les pistes de montagne à emprunter pour boucler la spéciale. Les experts de la glisse et de la trajectoire trouveront ici à s’exprimer, à condition de garder un niveau de concentration constant. Les chasseurs de spéciale peuvent être à l’affût sur ce tracé pensé pour les opportunistes. Mais le programme pourrait aussi être transformé par d’éventuelles précipitations : les hommes forts ne sont pas nécessairement les mêmes sur terrain lourd.

Mercredi 6 janvier
Étape 4 : San Salvador de Jujuy - San Salvador de Jujuy
Spéciale : 429 km
Total : 629 km
     Marathon I, mécanique zéro : À plusieurs titres, les concurrents sont confrontés ici à leur premier grand test. On évolue sur la spéciale à une moyenne de 3 500 mètres d’altitude, avec des changements de rythmes incessants liés à l’alternance de terrains sablonneux et caillouteux. Ce menu copieux est servi alors que tout le monde a roulé près de 2 500 km, avec un volume d’heures de selle ou de baquet déjà usant pour les pilotes de bas de tableau. Surtout, il s’agit de la première partie d’une étape marathon particulière avec parc fermé pour les véhicules… et pour les concurrents.

Jeudi 7 Janvier
Étape 5 : San Salvador de Jujuy - Uyuni
Spéciale : 327 km
Total : 642 km
     Gare aux maux de tête ! La vigilance sera de mise dans tous les domaines pour cette deuxième partie de l’étape marathon : en plus de la gestion de la mécanique et particulièrement des pneumatiques, chacun devra se montrer tout aussi attentifs aux réactions de son propre organisme. L’entrée en Bolivie signifie aussi une élévation brutale de l’altitude, avec un point culminant à plus de 4 600 m - le plus haut de toute l’histoire du Dakar - sur la spéciale du jour. Techniquement, c’est aussi sur cette étape que l’on change de registre, avec les premières portions de hors-piste, ainsi que quelques trouvailles de navigation qui n’arrangeront pas le mal de crâne de certains co-pilotes…

Vendredi 8 janvier
Étape 6 : Uyuni - Uyuni
Spéciale : 542 km
Total : 723 km
     Boucle à haute tension : La plus longue spéciale du Dakar se présente au 6e jour de course consécutif. Et il ne s’agit pas de la seule difficulté de cet exercice, qui se jouera entre 3 500 et 4 200 mètres d’altitude. Les changements de rythme et de sols sont constants, et l’alternance entre la terre et le sable peut s’avérer déroutante, surtout si la pluie se mêle de la partie. Les clins d’œil au Salar d’Uyuni ne forment qu’une partie des réjouissances visuelles au programme. La catégorie camions, qui joue à part sur cette 6e étape, visitera quant à elle le village natal du Président Evo Morales.

Samedi 9 janvier
Étape 7 :Uyuni - Salta
Spéciale : 353 km
Total : 793 km
     Pieds mouillés, avant le repos : La fin de la première semaine de course constitue toujours un objectif intermédiaire décisif. Cette année, il est accessible à tous ceux qui ont fourni les efforts nécessaires dans leur préparation, et su respecter les consignes majeures de la discipline. Toutefois, il faudra encore venir à bout de cette journée usante, que l’on passera en partie avec les pieds mouillés par les traversées de rios. Il est prévisible que la moitié des véhicules arrive de nuit à Salta… mais peut-être avant leurs équipes d’assistance qui ont également une longue route.

Dimanche 10 janvier
Journée de repos : Salta
     Du repos, pas de répit : Le Dakar a ses habitudes à Salta, dont le bivouac a déjà servi de cadre à la journée de repos en 2013 et 2014. Mais une fois encore, cette pause ne devrait pas permettre à beaucoup de concurrents de flâner dans le cœur de ville caractérisé par un riche patrimoine architectural hérité de l’époque coloniale. Le programme est toujours chargé pour effectuer un entretien complet des véhicules, profiter d’un supplément de sommeil et se reconcentrer sur les objectifs encore plus élevés de la deuxième semaine. Pendant la récré, c’est encore la course…

Lundi 11 janvier
Étape 8 : Salta - Belen
Spéciale : 393 km
Total : 766 km
     Changement de logiciel : Le changement de terrain qui marque l’entrée dans la deuxième partie du rallye doit aussi enclencher un nouveau logiciel chez les pilotes, qui affrontent les premiers secteurs de dunes de l’édition 2016. Les experts du franchissement tiendront ici une occasion de s’exprimer et même de faire la différence. Ils constateront aussi que les subtilités de navigation introduites cette année peuvent leur compliquer l’existence. Des paquets de minutes peuvent s’évaporer sur des séances de jardinage.

Mardi 12 janvier
Étape 9 : Belen - Belen
Spéciale : 285 km
Total : 436 km
     Garder la tête froide : Cette étape en boucle n’en sera pas tout à fait une pour les motos et quads, qui termineront la première partie de cette deuxième étape marathon dans un bivouac isolé. Auparavant, ils auront passé la journée, tout comme les pilotes des autres catégories, en hors-piste quasi-intégral, à la fois dans des dunes parsemées de végétation et sur des terrains plus durs, parfois dans le lit de rivières. Physiquement, le défi du jour peut se révéler pimenté, en accord avec la progression du mercure dans le thermomètre. Les plus solides seront aussi les plus lucides pour effectuer les bons choix de navigation, un enjeu central sur cette spéciale.

Mercredi 13 janvier
Étape 10 : Belen - La Rioja
Spéciale : 278 km
Total : 561 km
     Fiambala, version large - Les dunes de Fiambala sont devenues l’un des lieux de confrontation décisifs sur le Dakar. Cette année, elles seront abordées au cœur de la séquence la plus critique du rallye, quand les pilotes et aussi leurs véhicules seront amenés à faire la preuve de leur aptitude à l’endurance extrême. D’ailleurs, dans l’histoire commune au Dakar et à Fiambala, l’étape du jour propose le plus gros kilométrage de dunes, et du hors-piste sur l’essentiel de la distance. En somme, un boulevard pour les spécialistes du désert.

Jeudi 14 janvier
Étape 11 : La Rioja - San Juan
Spéciale : 431 km
Total : 712 km
     L’heure du hold-up - Le curseur de la difficulté reste sur le même échelon, avec des variantes qui favoriseront les pilotes et équipages les plus polyvalents. Le sable sera présent sous plusieurs formes et notamment la plus volatile et indigeste, celle du fesh-fesh, qui impose autant de doigté que de patience. Mais la vitesse pure sera aussi un atout sur d’autres portions plus rectilignes, où les graviers et cailloux auront pris le dessus. Les occasions ne seront plus très nombreuses, mais il est encore temps de bousculer la hiérarchie, puisque le terrain se prête à des écarts importants.

Vendredi 15 janvier
Étape 12 : San Juan - Villa Carlos Paz
Spéciale : 481 km
Total : 931 km
     La plus longue - Le curseur de la difficulté reste sur le même échelon, avec des variantes qui favoriseront les pilotes et équipages les plus polyvalents. Le sable sera présent sous plusieurs formes et notamment la plus volatile et indigeste, celle du fesh-fesh, qui impose autant de doigté que de patience. Mais la vitesse pure sera aussi un atout sur d’autres portions plus rectilignes, où les graviers et cailloux auront pris le dessus. Les occasions ne seront plus très nombreuses, mais il est encore temps de bousculer la hiérarchie, puisque le terrain se prête à des écarts importants.

Samedi 16 janvier
Étape 13 : Villa Carlos Paz - Rosario
Spéciale : 180 km
Total : 699 km
     Les stressés, et les autres - Les prétendants au titre seront à coup sûr ceux qui vivront le plus difficilement les 180 kilomètres de la spéciale du jour, conçue avec des pistes sinueuses en montées-descentes, d’autres plus rapides sur sable ou en environnement caillouteux… et donc avec une dose importante de stress. Pour la plupart des autres, les 699 km à boucler jusqu’au podium de Rosario seront ceux de la délivrance. À savourer sans la moindre modération…

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crédits photos : ASO

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