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ActualitéLa moto aux JO, une discipline comme une autre ?

La moto aux JO, une discipline comme une autre ?

Les Jeux olympiques, célébrés pour réunir les meilleurs athlètes de la planète autour de nombreuses disciplines, continuent d'exclure les sports mécaniques. Une absence qui peut interroger, surtout à la lumière des Jeux de Paris en 1900, où les épreuves motorisées faisaient partie intégrante du programme olympique.

Les sports motorisés aux JO, rétrospective :

Il y a 124 ans, Paris accueillait les deuxièmes Jeux olympiques et intégrait les sports motorisés au sein de son programme. Seize épreuves étaient alors organisées pour les automobiles et motos, se répartissant en deux catégories distinctes : la course Paris-Toulouse-Paris et les épreuves de fiabilité. La première, une course contre-la-montre en plusieurs étapes sur des routes ouvertes, préfigurait les rallyes modernes. Georges Test, au guidon de sa moto De Dion, remportait cette course en affichant des vitesses moyennes de 58,56 km/h, 57,12 km/h et 51,60 km/h sur les différentes étapes.

Les épreuves de fiabilité exigeaient des motos de réaliser 70 tours par jour sur cinq jours sur le circuit du Lac Daumesnil (12ᵉ arrondissement de Paris). Pour notre gouverne, les frères Eugene et Michel Werner se démarquaient en remportant cette catégorie, aux côtés de Rochet et Petit.

Il convient de rappeler que le sport automobile, sous la forme de rallyes, a été présenté deux fois comme discipline non officielle (sans attribution de médaille) lors des Jeux olympiques en Allemagne, en 1936 et en 1972.

Les motifs derrière l'absence des sports motorisés aux Jeux olympiques

Malgré cet héritage, le Comité International Olympique (CIO) a longtemps banni les sports mécaniques de la compétition olympique, arguant que les performances dépendaient essentiellement de la propulsion mécanique, sous entendu pas assez des capacités physiques des athlètes et que le matériel n'était pas équitable. Bien que cette mention ait été supprimée de la Charte Olympique en 2007, les sports motorisés, dont la moto, n'ont pas fait leur retour aux JO depuis. Il faut dire que la question ne s'est pas franchement posée. Et pourtant, chaque pays organisateur des Jeux olympiques a la possibilité de choisir quatre sports qu'il souhaite introduire pour son édition. Ainsi, la moto aurait très bien pu faire partie des Jeux de Paris 2024, bien que cela aurait été cocasse au vu des mesures prises récemment à l'encontre des deux-roues.

Pour l'édition parisienne des Jeux olympiques de 2024, quatre disciplines additionnelles sont présentes : le surf, l'escalade et le skateboard, qui ont déjà fait leur apparition aux JO de Tokyo, ainsi que le breakdance. Ce dernier remplace le karaté, une décision encore débattue aujourd'hui, d'autant plus que la France compte parmi ses athlètes le champion olympique en titre des -67 kg, Steven Da Costa.
Selon Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le choix de déposséder l'art martial de son statut olympique est justifié par "l'identité de ces sports jeunes, accessibles et connectés avec leur époque, en cohérence avec la vision de Paris 2024".

Est-ce utopique d'envisager l'avenir des sports mécaniques aux JO ?

La possibilité d'un retour des sports mécaniques aux Jeux olympiques soulève plusieurs interrogations. La disponibilité des pilotes en pleine saison et l'établissement d'un matériel standardisé pour garantir l'équité sont des enjeux de taille. La dimension écologique s'ajoute également à la réflexion, rendant les disciplines comme le MotoE ou le trial électrique particulièrement attractives. La Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM), déjà reconnue par le CIO, pourrait jouer un rôle déterminant dans cette éventuelle réintégration. Avec les démarches appropriées, le retour des sports mécaniques dans le giron olympique pourrait devenir réalité.

En somme, bien que l'inclusion de la moto aux Jeux olympiques demeure un sujet de débat, les passionnés de sports mécaniques peuvent espérer voir cette discipline briller à nouveau sous les cinq anneaux olympiques.

Qui a dit qu'il n'y aurait pas de moto aux JO de Paris 2024 ?

Il faudra maintenant se contenter de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques pour voir une moto défiler. Tom Cruise a été aperçu à maintes reprises dans les tribunes depuis le début de la quinzaine. Bien plus tôt dans l'année, l'acteur a été reconnu dans les rues de Paris, à des points stratégiques tels que le métro Saint-Georges, le Pont Bir-Hakeim et l'avenue Carnot. Sur une moto, arborant un drapeau blanc à l'arrière et sans casque, l'acteur de "Mission Impossible" a attiré l'attention des médias et des réseaux sociaux, suscitant de nombreux commentaires.

À la fin de la partie artistique de la cérémonie, on peut s'attendre à ce que "le show à l'américaine" commence. Selon les rumeurs, des millions de téléspectateurs (24 millions en France pour la cérémonie d'ouverture) découvriront une séquence de huit minutes avec Tom Cruise en protagoniste, tournée entre Paris et Los Angeles. L'acteur de 61 ans, connu pour réaliser lui-même ses cascades, descendra en rappel depuis le Stade de France et sera chargé de faire la transition entre Paris 2024 et "LA 28".

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