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ActualitéLes chroniques de MC - Dans la surprise du Sachsenring.

Les chroniques de MC - Dans la surprise du Sachsenring.

Dimanche 8 juillet 10h, RDV au siège. Un café ensemble et c'est parti pour 1200 km à faire en deux fois pour rejoindre le Sachensring.
La fameuse RCEA vers l'Est, repas du midi dans le routier bien connu de Vitry. En Charollais, puis l'autoroute direction l'Alsace.

20h pause pour la nuit après Strasbourg vers la frontière Allemande. Inutile d'aller plus loin, il est interdit de rouler le dimanche au pays d'Angela Merkel ; et avec nos voisins germaniques, il ne vaut mieux pas transgresser les lois...

Lundi, environ 600 km nous séparent du circuit, nous ne sommes pas pressés, nous avons la journée pour les faire, et à 80km/h de moyenne, pas la peine d'être mathématicien pour comprendre que nous arriverons avant la nuit...
Le plus compliqué sera de prendre et de payer la Toll Taxe à une borne dédiée.
La Toll Taxe, c'est une taxe réservée au poids lourds pour pouvoir utiliser les autoroutes allemandes.
Une fois cette épreuve fastidieuse effectuée, il n'y a plus qu'à se serrer à droite sur les parties no-limit et regarder passer les grosses berlines à des vitesses totalement prohibées chez nous...

13h pause déjeuner dans un self-service, heureusement qu'il y a des photos illustrant les plats, car nous sommes à des lieus de pouvoir déchiffrer le moindre mot. En effet, aucun de nous ne parle la langue de Goethe.

19h30 on sort de l'autoroute, quelques km en sous bois avant d'apercevoir les tribunes du Sachensring.
On contourne le circuit pour rejoindre le parking tampon.
Une fois les camions garés, direction notre lieu de résidence pour la semaine, un bel hôtel tenu par des italiens au bord d'un lac à une quarantaine de Km.

Mardi matin, la pluie a fait son apparition, de mémoire il me semble que c'est la première fois depuis le début de saison.
Ce matin, nous devons laver les camions, une chose de positive, ils seront bien rincés...

10h00, nous arrivons sur l'immense parking de la société de transport Pürstel (accessoirement sponsor principal d'un team en moto3). Tout est à l'image de celle que nous avons de l'organisation allemande : chaque chose à sa place et une place pour chaque chose, tout est propre, rangé, aligné et indiqué. Tout comme à Assen ou à Barcelone et contrairement au Mans, deux techniciens s'affairent autour du camion en plus de la machine à rouleaux pour rendre l'ensemble le plus propre possible. Une demi heure et un billet de cinquante euros par camion et nous voilà prêts à rejoindre le parking tampon afin de patienter bien sagement quelques heures que le placier de l'organisation vienne nous chercher pour nous amener sur l'emplacement qui nous a été attribué pour la semaine.

13h00. Après avoir ingurgité un truc improbable et surtout imprononçable, nous commençons l'attente. Les camions des teams arrivent et repartent, le temps passe, d'autres semis arrivent et d'autres repartent et le temps passe.

17h30, cette fois, c'est à nous. D'abord rejoindre l'entrée arrière du paddock puis slalomer entre les hospitality en court d'assemblage, éviter les techniciens, les transpalettes et autres fenwicks puis rejoindre la piste que nous prenons en sens inverse. Nous sommes sur l'enrobé qui verra défiler les moto3, les moto2 et surtout les MotoGP dimanche. Nous sommes sur le circuit en sens inverse et en semi-remorque, tout simplement impressionnant.....
J'ai déjà roulé sur un tracé, la ligne droite des Hunaudières au Mans, mais même si c'est une portion mythique, elle est ouverte à tout le monde toute l'année. Ici c'est différent, là où je passe avec mon camion, très peu de gens vont passer.

Une fois ce moment d'euphorie envolé, je contourne le bâtiment des stands et je rejoins mon emplacement. Les 3 techniciens de l'organisation en charge du placement des camions ne seront pas de trop pour nous guider. Tout se joue au cm, il y a si peu de place qu'aucun ensemble ne gardera son tracteur contrairement aux autres circuits. Ici pour se garer, il faut attendre que son vis à vis et que son voisin soient en place, qu'ils aient décroché et qu'ils soient partis. Une fois l'opération terminée, nous regagnons un parking tracteur temporaire, la ligne droite des stands, de nouveau sur la piste du Sachensring....
De là, nous rejoignons à pied l'extérieur du circuit en traversant la zone des hospitality.  Il y a si peu de place ici que l'on se demande comment ils ont fait pour faire rentrer autant de bâtiment dans si peu d'espace. Cela fait penser à une boite de jouet d'enfants quand une fois tout dehors, on se demande comment faire pour tout remettre dedans.

Nous devons tout de même nous hâter, ce soir c'est la demi finale de la coupe du monde, il se joue France-Belgique et le petit dernier est un fan incontesté des bleus...
Rdv demain matin pour le montage de la structure...

Chronique précédente : Assen, il est temps de se dire...

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