Fiche moto Harley-Davidson1584 ROAD KING FLHR 2008 Le coeur des states
Qui ne s’est jamais promené tout au long de la journée avec le même refrain dans la tête ? Une chanson entendue distraitement à la radio, un texte lu sur une affiche publicitaire, ou inspiré par un détail …
Lors des premiers kilomètres avec cette Harley, ce n’est pas la chanson chantée par Brigitte Bardot qui me berce mais plutôt le générique du feuilleton motard des années 70 … « CHIPS » !!
L’originelle
Ne cherchez pas, nos amis Ponch et Baker ne roulent pas en Road King mais plutôt sur un quatre en ligne japonais (un comble pour un feuilleton américain !), c’est plutôt le sélecteur de vitesse double branche qui me rappelle le générique …
Sans être un grand connaisseur des customs de Milwaukee, j’avais revu mes notes (appréhensions) écrites lors de la sortie de la nouvelle ligne des V-road avec leur moteur très « énergique ». Mais pour le coup je claque des dents au feu rouge grâce aux vibrations, atténuées mais toujours bien présentes, du big V2 de 1450 cm³.
Cette Road King possède tous les éléments « policier » : pare-brise, big platine, repose-pieds, sélecteur double branche et bien entendu, pour ranger bic, carnet de PV et autres menottes, les fameuses valises faussement souples. Pourquoi faussement ? Sous des airs de sacoches en cuir, nous retrouvons de bien pratique valises rigides de bonne contenance.
Autres avantages à ne pas oublier : les différents renforts empêchant que la selle ne se couche complètement et le « cruise control », détail révélateur des ambitions routières de « La reine de la route ».
Et oui, Harley est en pleine période « Back to the future », après l’injection, la boite 6, la boite d’alarme permettant de démarrer sans la clef, la voilà équipée d’un cruise control !
Bien pratique, d’autant que les 10,9.mkg de couple au régime affolant de 3.400 tr/min vous permet de faire « pêter » la 6 dès 90 km/h et ensuite de vous caler sur le cruise.
Seul détail historique, les pneus à flancs blancs.
Bien, mais cette débauche d’équipement qu’offre-t-elle en mouvement ?
Après avoir fait craquer le démarreur (pour lancer 2 cylindres de 725 cc, il faut de la puissance !), un bon coup de rein sera demandé pour la relevé de la béquille. De plus, la béquille n’est pas particulièrement stable ni facile à déployer car bien cachée sous la moto.
Par contre, le couple permet de démarrer les 280 kg de la bête en douceur dont la stabilité est telle que je me suis amusé plusieurs fois à faire du sur place aux feus sans mettre pied à terre ! En parlant de feu, la moto à l’arrêt vous cuit les jambes au point d’avoir l’impression que mon jeans allait prendre feu !
Bon OK, une Harley c’est fait pour rouler, et c’est tout aussi vrai que la position très cool mais pas trop custom donne envie de cruiser sans fin. D’autant plus que la capacité du réservoir, la consommation raisonnable et le pare-brise de bonne dimension (remous arrières à partir de 130 km/h) permettent des étapes de plus de 220 km.
Les ballades sur petites routes sont ponctuées par les « clonks » de la boite et le crissement de la béquille sur bitume.
Conclusion :
Pourquoi l’originelle ?
Et bien parce que, personnellement, je trouve qu’avec la Road- King on touche le vrai « Custom » : une machine diablement belle, imposante et pourtant roulable, un concept souvent oublié des choppers.
Voilà bien une chose que l’on ne peut qu’applaudir : cette moto incite à la conduite cool.
Incite ? Heu non, oblige ! Car les freins, malheureusement, restent bien dans la lignée custom et sont plutôt de bons ralentisseurs. Après avoir pesté contre la puissance non domestiquée des freins de la Ducati Hypermotard (essai fait la même semaine que cette Harley), j’ai eu quelques sueurs froides quand j’ai repris la bête et que j’ai effectué mon premier freinage !
Evidemment le style de clients Harley ne demande pas de bonnes freineuses, mais de bonnes rouleuses permettant la frime motorisée… Et là, le contrat est bien rempli ! d’autant plus que cette Harley permet de voyager seul ou surtout à deux tout en étant une compagnie civilisée pour tous les jours.
Par décence pour mon banquier, nous ne parlerons pas du prix de la bête. Je peux juste vous dire qu ‘elle vous reviendra à un petit 63 euros le kilo !
A+
Oli le belge
( photos constructeur)
2007
2008
2009
j\'ai fais l\'acquisition de cette ROAD KING de 2007 en deuxieme main avec 38000km.
Après 30000km de plus les problèmes de joints son la. Je suppose que se la fais partie de l\'entretien courent et normal de se type de machine.
L\'embrayage est relativement fragile et se met a patiné relativement vite se qui est fort désagréable
se ci dis qu\'elle machine exceptionnelle et qu\'elle plaisir d\'enquiller les Kilomètres.
Il est vrais que pour les freins il y a mieux.
Note : 3/5 Répondre à B DEC 01