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ActualitéUn week-end et 1500 km avec le Shark Explore-R.

Un week-end et 1500 km avec le Shark Explore-R.

   On ne part pas aux 24 heures du Mans avec un minimum de préparation. Pour cette édition 2015, notre rédaction couvrait l'évènement pendant que ma pomme s'offrait un petit road-trip. L'aller-retour Chambéry-Le Mans pour saluer et encourager l'Ecurie ChronoSport (51 et 69). L'occasion d'essayer le nouveau casque Shark Explore-R et de le mettre à l'épreuve. Trois chapitres lui seront consacrés, un périple de début d'été, le quotidien en mode Urban Cross, et cet opus du Mans en version routière. Voyons de près ce que nous promet le heaume de la marque française.
 
   Au déballage du carton, Shark sait bien faire les choses. Pas de bling-bling avec paillettes, stéréo et apéro. Juste un contenant standard mais bien rempli. Le casque en lui-même, déjà affublé de sa visière, d'un cache-nez standard et d'un mini pour le mode cross, d'un tour de cou, d'une bavette dissimulant un tour de cou intégré, une casquette amovible et une visière type cross avec Googles (lanières de fixation aux bords du casque).

Un week-end et 1500 km avec le Shark Explore-R.

   A peine sorti de sa boite, l'Explore-R nous fait comprendre qu'il a envie de faire des bornes. A l'enfilage, le casque s'annonce : le passage est un peu étroit puis découvre un intérieur agréable, confortable, avec de la place pour les oreilles, des joues fermement tenues et une nuque dégagée. De bon présage et une ambiance sympathique, sans atteindre l'exceptionnel cocon douillet des grandes marques japonaises (bien plus cher). On aurait également apprécié un peu plus de matière sur les 3/4 arrières.
 
   La boucle micrométrique s'enclipse en un instant ; il n'en faut pas plus pour la défaire. Un point non négligeable quand on enlève plusieurs fois par jour son casque. Une fois en place, la moto lancée et l'écran verrouillé, le pilote baigne dans une acoustique feutrée où les sons extérieurs sont nettement assourdis. C'est à partir de 90-100 km/h que les feulements aérodynamiques commencent à se manifester ; 110-120 avant qu'il ne soit vraiment présent, plongeant progressivement l'atmosphère dans une ouate d'air soufflant.
A l'assaut de la vitesse, l'Explore-R sait se défendre sans prétendre être un casque sportif. Il assure jusqu'aux environs de 200 km/h puis commence à vibrer au-delà. Quand les aiguilles commencent à pencher à droite, on sent nettement l'appui prononcé sur les joues plus qu'ailleurs. Ce qui entraine une sensible contraction des muscles manducateurs à la fin de la journée.

   Comme sur énormément de casques, la visière peut s'ajuster sur différents crans. Une partie de la gamme Shark, dont cet Explore-R, bénéficie du system Autoseal, un jeu de ressort plaquant la visière sur les joints pour garantir une étanchéité totale. Pourtant, sur notre modèle d'essai, il fallait insister en appuyant nettement sur la visière pour que celle-ci se plaque complètement et assure une fonction optimale. Sinon, en l'abaissant normalement sur son cran le plus bas, un léger filet d'air demeure. Mauvais réglage? Système récalcitrant ? A confirmer.
 
   Habitué  au système Pinlock et souvent déçu par les écrans antibuée d'origine (jamais efficace très longtemps), c'est avec une appréhension manifeste que je suis parti en vadrouille. Et là, l'écran Shark m'a véritablement épaté. D'une part, son large champ de vision offre une véritable vue panoramique et limite les mouvements de tête pour vérifier l'environnement latéral ; d'autre part, jamais une once de buée pendant 700 bornes sous la pluie et 600 dans le froid. Une fine humidité s'installe toutefois lors des grandes bouffées d'air, sans vraiment gêner la vision.
Au petit matin, quand le soleil rase sur l'horizon, il suffit de ce petit moment de vie et de chaleur pour vous brûler des yeux qui n'ont que du noir et un peu d'aube en souvenirs. Un simple geste sur l'ergot à gauche de la visière et l'écran solaire rétractable descend. Ce dernier est en revanche sensible à la buée. Le mécanisme ne souffre d'aucune critique et l'écran répond parfaitement à l'usage demandé. Coté optique, l'Explore-R est tout bon.

Un week-end et 1500 km avec le Shark Explore-R.

   Léger (1450 gr) et bien équilibré, le casque se fait oublier à l'usage. Il demande plus d'attention le soir au moment de nettoyer complètement la visière. Aucune pièce à démonter, il faut juste placer l'écran en position haute puis tirer, fort ! Un moment quelque peu délicat ; car pour installer ou enlever la visière et / ou la casquette de cross, l'effort à fournir peut faire craindre de casser la pièce. Pas de souci, c'est solide. Juste une appréhension, soulagée quand les pièces s'emboitent fermement.

   Nous n'aborderons pas ici les aérations et assimilés. Avec des températures enfermées dans une fenêtre entre 5 et 10°, toutes les ouïes ont été consignées pour préserver un peu de chaleur. Ce sera l'objet du prochain opus à mi-printemps. Pour sa première sortie de grande route, le Shark Explore-R se défend bien, et bénéficie déjà d'un excellent rapport qualité/prix. Les prochains tests nous promettent quelques surprises. A suivre...

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Avis

Visière et écran

JML
Pouvez-vous me dire, si sur ce nouveau explorer, c'est enfin possible de mettre la visière et l'écran incolor ensemble, comme sur le Caberg tourmax ? Car avec les lunettes cross, on ne peux pas mettre l'écran solaire...(et pour faire de la route c'est mieux !) <br> <br>Merci de me répondre. <br>Cordialement Répondre à JML

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