Un habit de plus
Guzzi offreun petit côté sport à sa V7 III Stone. Pas du tout pour l’emmener dans les performances,une Clubman Cup ou un clan de café-racer. Seulement pour le kif, une petitetouche bobber, un moment d’arsouille dans la tête et montrer qu’on aime lespistons qui balancent.
Un beauréservoir chromé satiné sur lequel s’arnache une ceinture de cuir – le ton estdonné. La V7 III Stone S prend soin de son buste. La touche sportive se développeavec un phare placé plus bas, le tableau de bord légèrement descendu, et desrétros aux bords des mains. Comme si la moto voulait gagner de la vitesse façontête dans le guidon.
Sauf que laS n’ira pas plus vite que les autres V7 III. Ni améliorations moteur, ni modifschâssis. Le twin de 744 cm3 demeure à 52 chevaux; la partie-cycle estidentique; on ne change que ce qui se voit. Mandello s’est surtoutaffairé à lui donner du style. Comme souvent, cela se joue sur des détails.
L’arrière apparait un peu plus aérien? C’est dû au garde-boue, plus courtet plus fin. La selle gagne en qualité avec un revêtement en Alcantara,agrémenté de surpiqures rouges. Une couleur que l’on retrouve sur les ressortsd’amortisseur ainsi que l’aigle sur les côtés du réservoir. Les panneaux de laboite à air sont en aluminium et du même aspect que sur les versions Rough etRacer.
C’est une 7et demi. Elle le fait savoir en ne se proposant qu’à 750 exemplaires. Cettesérie limitée est rappelée sur le pontet emprisonnant le guidon. Cette pince est gravé du nom de la moto et deson numéro dans la série. Guzzi veut aussi titiller le souvenir de sa 750 S de1974 – un clin d’œil pour les férus passionnés de la marque.
M.B - Photos constructeur
2020
