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ActualitéTest du Shark Explore-R - épisode 2 sur les routes du soleil.

Test du Shark Explore-R - épisode 2 sur les routes du soleil.

   Après quelques semaines d'utilisation où le Shark a su se faire le compagnon quotidien comme le portable ou le ptit dèj, voici venu un périple de plus longue haleine. L'Explore-R avait fait excellente impression lors de l'aller-retour Chambery / 24 heures du Mans. Le voici prêt à partir en Espagne.

   5 hrs du mat. La moto chauffe pendant que le pilote endosse l'équipement. Depuis avril, les mousses ont pris la forme du visage et le casque se coiffe avec un peu moins de résistance mais toujours avec évidence et souplesse. On l'enfile, on roule et on l'oublie.
L'aube est fraiche, et le petit tour de cou intégré est toujours très apprécié quand le thermomètre joue en bas. La première pause-café permettra de le ranger tranquillement. Un peu plus loin, l'approche de Nîmes réserve une surprise à notre équipe. L'ombre a envahit le ciel, et il ne faudra qu'une paire de minutes avant que les premières gouttes ne s'abattent sur les visières. Un kilomètre plus loin, c'est la douche. Et ce pendant une heure. Le Shark n'en a cure et continue à préserver ma pomme de l'humidité et de la buée. Ce sera d'ailleurs la seule partie de sèche en arrivant à la frontière espagnole.

   Négligeons le séjour pour nous concentrer sur le retour. Le soleil a pris ses quartiers et cogne. Quelle chaleur ! Un coup de doigt pour ouvrir les aérations ne suffit hélas pas à trouver un rafraichissement suffisant. Si la ventilation se révèle adéquate par des températures agréables, elle s'avère en revanche trop limitée quand les portes de l'été tapent sur le casque et sur les routes. Que ce soit en ville ou sur route, on a trop chaud. On peut soit ouvrir régulièrement la visière, soit opter pour le casque cross fourni dans la boite. Et là, on est vraiment à l'aise, avec ce petit chatouillement de l'air filant. Usage limité cependant. A partir de 90 km/h, le bruit est vraiment important. Inutile de préciser que cela devient une réelle gène aux vitesses autoroutières. A n'utiliser que pendant les promenades bucoliques, off-road ou urbaines. Dans ces conditions, le style et l'aération sont de premier ordre.

Test du Shark Explore-R - épisode 2 sur les routes du soleil.

   Tant que nous roulons, profitons d'un détour par l'astre couchant. Pour parfaire le style et limiter les coups de tronche du soleil, installons la casquette amovible. Le look est parfait, crossover à souhait. Mais il faut l'installer bien comme il faut, vous allez comprendre. Pour que chacun le positionne à son envie, un rail central permet de jouer sur son inclinaison puis un bouton fileté permet de caler la position. Donc, on règle et on sert. Facile. Tant que la vitesse se limite à de l'urbain, pas de souci.  Mais quand ça roule à bonne allure, le vent n'attend qu'un geste de la tête pour s'engouffrer sous la casquette puis la soulève d'un coup. Surprenante la gifle. Un coup de casque vers le bas et la poussée de l'air ramène l'appendice à sa position la plus basse. Pour être tranquille, il faut serrer la fixation à bloc. Pas convaincant pour le voyage. A limiter pour l'usage champêtre ou raid.

   Les vacances sont finies. Mais pas les kms. Rendez-vous pour le chapitre 3 afin de découvrir comment le Shark Explore-R vivra le voyage pour le Bol d'or et les griffes de l'automne.

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