Lundi 28 Mai 8h : départ pour le Mugello. D'abord traverser la Savoie puis le tunnel du Frejus, Torino, Piacenza, Bologne puis prendre la direction de Firenze et sortir à Barberino di Mugello. C'est là que s'arrêtera notre périple du jour pour notre premier voyage de la saison en camion hors Espagne et France malgré les 16 000km déjà parcouru depuis le début de l'aventure...
Mardi matin, un peu de shopping et beaucoup de farniente, nous ne sommes convoqués que cet après midi au circuit.
15h Le Mugello. Circuit déjà mythique ne serait ce que par les vitesses vertigineuses atteintes par les motoGP, plus de 350km/h...
Ce circuit, j'y étais il y a tout juste un an, mais de l'autre côté des barrières, parmi ces dizaines voire centaines de milliers de passionnés de la vitesse moto.
Nous sommes guidés comme à chaque fois vers un premier parking. Le responsable du placement sur le paddock vient vérifier les infos en sa possession, nombre de camions, type, sens de l'ouverture des portes de la semi atelier, bref tous ces détails qui peuvent devenir très gênants sur un paddock quand on sait que le moindre mètre carré est exploité au maximum...
Une fois les vérifications terminées, nous sommes priés d'attendre sans plus d'infos sur l'heure d'accession à notre emplacement définitif.
17h30, nous passons sous la grande voûte qui détermine l'entrée officielle du circuit.
S'en suivront le placement définitif des remorques, leur lavage ainsi que le raccordement en électricité, le décrochage des tracteurs et leurs amenés sur leur parking dédié, puis le retour à l'hôtel vers les 20h grâce au minibus qui nous suit tout au long de l'année...
Mercredi, jour du montage de la structure et de la mise en place des machines. C'est maintenant pour nous une mécanique bien rodée, les dalles au sol, la structure, les bâches, les machines, etc, etc.
15h, nos confrères anglais débarquent pile poil pour la touche finale.
17h, tout est fin prêt pour le grand rush du lendemain
Jeudi 31 mai 8h... Comme chaque jeudi, c'est le même spectacle en arrivant : des dizaines de racks alignés bien soigneusement à l'entrée de la structure, tous chargés comme des bourriques de jantes à habiller... Et toute la journée le même rituel. Le stock Man pose les pneus choisis à côté de la jante nue, le monteur saisi les deux et les assemble, l'équilibrer prend la roue, cherche le balourd, colle le plomb et remet l'ensemble sur le rack d'origine... Et ainsi de suite, et ainsi de suite et ainsi de suite.. Environ 600 fois le même rituel...
19h, fin des hostilités et personne ne s'en plaindra....
Retour à l'hôtel, une bonne douche et un bon resto nous permettront d'oublier pour la nuit ces centaines de cercles noirs tournant inlassablement devant nos yeux...