Fiche moto YaibaKusanagi CT-3X 2078 Un précepte dans Cyberpunk 2077
Yaiba, la firme d’Osaka, a bien compris l’engouement des gangs pour les motos puissantes et racées. D’où l’idée de construire la Kusanagi CT-3X. Une sportive un peu dragster et totalement méchante.
Dans un monde cybernétique, le nom de cette moto est un clin d’œil aux projections du passé. Elle s’appelle Kusanagi, comme le Major du manga " Ghost in the Shell " (Motoko Kusanagi) – une cyborg hautement efficace et responsable d’une unité anti-terroriste.
Son design tendu et musclé est rapidement comparé à celui de la moto du film Akira. La CT-3X s’est-elle laissée influencer par le manga apocalyptique des années 80? Est-ce un hommage? Sûrement un peu des deux, comme en témoigne le museau bas et prolongé, le coté exclusif et bestial, le sticker de l’US Army sur la tête de fourche et le caractère déjanté des pilotes au guidon.
On approche du siècle prochain. Pourtant, l’électrique n’a pas pris le pouvoir sur les véhicules. La Kusanagi CT-3X gronde avec du carburant liquide, comme autrefois. Ni essence ni diesel ni plutonium fondu mais du CHOOH2. Tous les véhicules du jeu fonctionnent avec cet alcool de synthèse, issu de blé génétiquement modifié.
Cette moto de sport est généreusement pourvue avec 183 chevaux dans le moteur. Impossible de connaître la cylindrée et tous ses aspects techniques mais il semblerait que ce soit un twin qui palpite là-bas dedans. La technologie est omniprésente à Night City, dans les cieux comme dans les tissus organiques. Mais on s’aperçoit qu’avec le temps, les performances des bécanes n’ont pas vraiment progressé. Les premières sportives à développer ce niveau de puissance datent d’une soixantaine d’années.
La vitesse de pointe est très respectable avec ses 304 km/h. Le poids est à contrario une vraie catastrophe. 372 kilos, c’est le tonnage d’une Harley ou d’une Godwing aperçues dans les bouquins de motos anciennes.
On se saisit du véhicule avec une puce électronique d’identification SID implantée dans le pouce. La selle est longue, les repose-pieds très en arrière et le guidon suffisamment loin pour basculer le corps et mettre pas mal de poids sur l’avant. Confort peu garanti.
La distribution de la puissance se fait uniquement sur la roue arrière. Celle-ci est tenue par un énorme monobras, accueillant certainement la transmission secondaire. Quand aux freins, on imagine qu’ils sont intégrés dans le moyeu de chaque roue. Une triplette d’amortisseurs s’occupe de la suspension. Deux pour le train avant, lui aussi constitué d’un monobras, et un élément placé sous la selle. Comme la majorité des sportives japonaises, l’Yaiba contient son moteur dans un cadre périmétrique avec deux longerons. Probablement en aluminium.
Il vous faudra sortir pas moins de 22000 eurodollars pour chevaucher la Kusanagi. Mieux vaut prévoir des compétences solides et des implants en bon état pour profiter de cette bête de la route.
M.B - Images Cyberpunk 2077 / CD Projekt RED