Rigolade en bas des dunes
Bien que le Van Van soit un petit engin fun et sympathique à souhait, sa carrière ne soulève plus l'enthousiasme de naguère en France. Voilà qui devait refaire parler de lui, et les nostalgiques des années 70 en souriront. On le connait en 125, on va pouvoir le découvrir en 200. Ce n'est une nouveauté à proprement parler, car cette beach-moto existe depuis une quinzaine d'années dans cette cylindrée au Japon. Avec la vague du néo-rétro et des engins sortant des conventions, peut-être que le temps est venu pour cette machine de flâner un peu plus ouvertement.
Pas de surprises coté esthétique. Le 200 est la copie conforme du 125. Qui s'en plaindrait !?! Avec ses gros pneus à crampons, son pot relevé et son profil de moto des plages, le VanVan plait pour sa bouille typique d'un été radieux. La différence n'est que mécanique. Doté d'une course et d'un alésage plus important, le bloc monocylindre grimpe à 199 cm3. Le gain est sensible, sans plus, avec une puissance porté à 17 chevaux et un gain d'un demi-mkg. Cet once de watts et de cubage impose cependant aux intéressés d'avoir le permis adéquat (A ou A2) et limite son pouvoir d'attraction.
Avec la mode des Scramblers qui s'amplifie, bien aidé par le succès de la Ducati du même nom, le VanVan pourrait voir venir du monde tourner autour de lui mais il lui faudrait une vraie cylindrée de conquête (500 ? 650 ?) et une réelle pérennité pour séduire. Le freinage est suffisant pour son poids plume de 128 kilos mais sans ABS ni freinage couplé, on ne la verra pas au catalogue bien longtemps ; lois européennes obligent. Mais on apprécie ce genre de petit challenge, qui apporte un rayon de soleil entre les rayons. Surtout dans un marché débordant de modèles high tech qui ne savent même plus se vautrer dans les ornières en faisant rigoler le conducteur.
M.B. - Photos constructeur
la bonne van-van