Fiche moto BSA650 Gold Star 2023 Goldie est de retour
BSA fait partie de ces grands constructeurs anglais qui se sont fait dézingués par l’arrivée des motos japonaises dans les années 70. Grandiose, réputée, incontournable dans son époque, la marque tombera dans la famille des souvenirs. Jusqu’à que l’Inde prenne en main le destin de l’Angleterre. A l’image de Norton s’étant fait rachetée (et renflouée) par le groupe TVS, BSA est depuis 2016 dans le giron de Mahindra.
BSA ne pouvait renaitre qu’avec des capitaux solides; Mahindra a besoin de se faire une réputation en Europe. L’entreprise de Bombay a ainsi trouvé le moyen de gagner en notoriété. Quelques années de gestation plus tard, voici la 650 Gold Star! Première production de l’ère moderne, avec du parfum anglais sur toutes les surfaces.
Question design, il y a de quoi tromper le néophyte. Dessinée à la sauce British et cuit façon old-school, la nouvelle BSA joue l’introduction comme les Modern Classics de Triumph. On est dans le rétro sans patiner dans le vieillot. Certains détails sont très appréciables, comme l’instrumentation à double compteur analogiques où les aiguilles tournent à l’envers, avec des inscriptions inversées. L’emblème BSA est à l’honneur, ainsi que celui de la manufacture mère d’autrefois. Les trois fusils ne sont pas anodins: BSA Compagny était un gros fabricant d’armes.
Les jantes sont bien évidement à rayons. Une attention stylistique particulière a été portée au réservoir. Il est indéniable qu’une passerelle a voulu être crée entre la DBD34 et cette revival. Il ne manque plus qu’un sélecteur à droite pour s’y croire. Par contre, l’effort d’intégration du radiateur est sommaire, tout comme l’incorporation de certaines durites et fils divers.
Pour rentrer sur le marché des motos type Bonneville, le choix d’un bicylindre parait le plus pertinent. Pas pour BSA, qui adopte un gros monocylindre – exactement comme la Gold Star d’antan. Autour de son espace d’énergie de 652 cm3, la conception a mélangé le moderne et la mémoire. Coté gauche, ce moteur laisse parler l’époque des mécaniques refroidi par air avec ses grosses ailettes. Malice de la forme car le bloc est majoritairement soulagé par eau. Il accueille deux ACT, 4 soupapes, l’injection et une boite à 5 rapports. Sa force se situe à 45 chevaux, couplés à quelques 55 Nm soit 5,7 mkg. Il est donc nativement accessible aux A2.
BSA n’a pas été chercher ce moteur chez un fabricant OEM ou ressorti de vieux plans tombés dans le domaine public. Sa conception s’est faite en interne, avec la collaboration de l’université autrichienne de Graz. Il n’a plus qu’à faire ses preuves.
Idem pour le cadre. Il ne provient pas d’un stock poussiéreux de l’ancienne usine. Nouveau mais très classique dans sa constitution: un double berceau tubulaire en acier où s’accroche une fourche de 41 mm, un bras oscillant simplissime et deux amortisseurs latéraux; dotés de 5 positions de précharge.
On peste souvent sur les machines en provenance de Chine et alentours pour leurs choix de pneus, de marque inconnus et à l’efficacité très brumeuse. Ce n’est pas le cas pour cette Indo-britannique. Elle est chaussée de gommards Pirelli; des Phantom Sportscomp en 100/90-18 à l’avant et 150/-17 à l’arrière. Pour le freinage, pas compliqué non plus mais une marque de qualité. Brembo fourni un disque de 320 mm pour l’avant avec un étrier à double pistons, et un autre de 255 mm pour l’arrière coiffé d’un piston. L’ABS vient quant à lui de chez Continental.
Le retour de la Birmingham Small Arms s’amorce par une moto au nom ultra gratifiant. La Gold Star des années 50 a offert à BSA ses plus belles années (plus d’infos sur Moto-Collection). Avec un peu d’adaptation, elle pouvait être routière rapide, machine de off-road ou sportive très efficace. Elle a d’ailleurs remporté 11 courses au Tourist Trophy entre 1949 et 1956.
Des décennies plus tard, sa résurrection se fait sous d’autres appétences. La Goldie du XXIème siècle arrive sur le marché du rétro, se confrontant aux Royal-Enfield 650 Interceptor, Kawasaki W 800 ou Mash 650 Six Hundred. De quoi faire vibrer le cœur des fans de BSA? Certainement pas comme autrefois...
BSA ne pouvant développer un réseau rapidement, la marque s'est associé à Peugeot pour être distribué sur notre territoire.
M.B - Photos constructeur
J'attendrais un sérieux retour d'utilisateurs avant d'acheter.... Note : 3/5 Répondre à DIABOLICUM
Et misère faite la maigrir 25 kg
Et la j’achète.
PS: demandez vous à qui vous destinez cette moto. Pas à des jeunes. Est ce que les vieux veulent se trimballer des tanks? Donc faut alléger ! Note : 3/5 Répondre à DBD34
En robe rouge cette BSA me fait chavirer! Néanmoins je partage a 100% les
commentaires des personnes trouvant : 1ér le radiateur incongru ! Autrement
dit très laid !.. Ainsi que le gros sabot noir a l'avant !.. Affreux !
Le feux arrière plus dans une harmonie Vintage que celui ci serait bienvenue !
Merci , je vous prie de me maintenir au courant en ce qui
concerne cette BSA .
" Bien à Vous " Note : 3/5 Répondre à L'échelle Enchantée
Je suis intéressé par cette machine je souhaite être informé de l'évolution concernant les tarifs, date de sortie et le nom de la concession qui commercialisera se gros Mono d'avance merci.
Cordialement Dominique Faucheux Note : 5/5 Répondre à Doumè
Thumper signifie Cogneur, c’est également le nom qui est donné aux gros monos par nos amis de la perfide Albion.
D’un point de vue esthétique cette moto me semble équilibrée et rend hommage à son aïeule, même si une roue avant de 19 pouces serait la bienvenue.
Le moteur est également très joli, mais ce radiateur est indécent, autant sur un Berliet T100 cela contribue au côté Salaire de la Peur, mais sur cette moto ça ressemble à un poireau sur la joue de la troisième dauphine du Larzac.
J’imagine que ce même radiateur est en fonte comme ceux de ma tante Solange, car sur la balance elle commence à peser un peu cette BSA « new age ».
Revoyez votre copie messieurs les ingénieurs, une cure d’amaigrissement s’impose, planquez cet échangeur derrière le moteur avec des écopes s’il le faut, mais pas sur la face avant.
La seule chose que je vous autorise à grossir, c’est le réservoir. Note : 3/5 Répondre à HELMET
Ce gros radiateur mastoc est il vraiment nécessaire ? Il casse la ligne de la moto et oblige de deporter l'échappement qui doit bien chauffer la jambe droite l'été .
Une autonomie ridicule aussi, dommage, c'est une belle moto . Note : 5/5 Répondre à Patakouign
si le prix est dans la fourchette d'une Interceptor alors il devrait en avoir dans les rues.
Comme souvent ils oublient qu'une moto même néo rétro peut séduire des rouleurs,alors avec un réservoir de 12L faudra pas attaquer les Cévennes ou les Pyrénées, la Gold Star d'époque avait 17L.Les quelques propriétaires de RE que je connais vivent souvent la crainte de la panne sèche avec les 13,5L embarqués soit 10% de plus que cette Gold Star, enfin elle donnera satisfaction aux citadins pour aller acheter des clopes. Également, le garde boue AR aurait gagné à être plus long, comme sur la Bonneville ça fait gagne petit. On est jamais content. Note : 3/5 Répondre à Passe à fond