Fiche moto KawasakiVN 2000 2007 Un twin colossal
Enorme. Aucun autre terme ne défini mieux ce colossal cruiser de chez Kawasaki. ENORME ! Jamais un twin n’avait été si imposant, si rempli, si intimidant. Derrière son regard de tarentule, ce VN n’hésite pas à bousculer tout le monde. Il en a dans le ventre, et il veut vous le dire. Songez qu’il y a plus d’1 litre de cylindrée… dans chaque cylindre. 2053 cm3 de cubage, ça force le respect. Même les scream’in eagle de Harley ne tiennent pas la comparaison. Le VN 2000, c’est un monstre, l’aboutissement de la lignée des Super Macho.
Ce bicylindre n’a rien de commun avec celui des autres VN. Kawasaki a conçu un nouveau moulin, unique, majestueux, véritable cathédrale de métal, suffisant à forger instantanément une réputation à ce nouveau cruiser. Un bloc généreux aux mensurations proches de l’exubérance. Rien que le vilebrequin pèse le poids d’un berger allemand. Quand au moulin en lui-même, n’essayez même pas de le soulever à mains nues ; aussi lourd qu’une petite moto 125. Les immenses bielles se terminent par des pistons de plus de 500 grammes chacun. Du gros, du costaud, mais ce n’est pas pour digérer la puissance du V-twin que l’équipage mobile est aussi bien dimensionné – avec 103 chevaux, ce 2 litres avoue une puissance au litre modeste, mais parmi les plus puissantes dans le monde du custom. Non, le but, c’est de résister à l’énorme couple produit : 18 mkg dans la tronche. « Aïe, ouille, je dérouille » s’exclament les pistons.
Monstrueux ? Oui. Mais beau également. Le moteur a beau être d’une conception tout à fait moderne, avec son refroidissement liquide, l’injection et 4 soupapes par cylindre, il pense surtout à la frime, avec ses colonnes recouvertes d’ailettes, ses grandes tiges de culbuteurs, ses chromes débordants, et cette expansive boite à air où trône fièrement un 2000 provocateur. Il n’y a qu’à tourner la poignée pour se rendre compte de la puissance du bestiau. Quelque soit le rapport enclenché, la poussée est impressionnante. Quel coffre ! Les mkgs savent se tenir en condition normale mais n’hésitent pas à arracher les bras sitôt que les injecteurs deviennent généreux sur la pitance. Ce cruiser sait-il pour autant bien se tenir ? Bien sur, et il est même d’une politesse insoupçonnée. On n’attend pas une telle souplesse à bas régimes d’une cylindrée aussi forte. Se dévoile alors l’autre visage du VN 2000 : un cruiser au souffle jamais pris de court, dont la sonorité berce avec plus d’entrain que les vibrations du twin, trop limitées à comparaison du colosse qui les produit. Envie de doubler ou d’un coup d’adrénaline ? Pas de problèmes. Un coup de gaz et le frisson est au rendez-vous. Tenir du gros rythme sera pourtant vite un calvaire. Installé sur un custom, la vitesse devient vite une épreuve.
Sur une sportive, l’empattement se situe aux alentours de 1400 mm ; sur une routière GT, cette valeur passe à environ 1500 mm. Sur le VN 2000, on atteint le 1735 mm – une distance digne d’une limousine. Engin de la démesure, ce VN ne pouvait pas contenter de gros chiffres qu’au moteur ; le châssis est de la même veine. 2 m 50 de long, une fourche maousse de 49 mm, plus de 370 kg sur la balance, des chaussures de basketteur (150 à l‘avant, 200 à l’arrière), des échappements long comme une autoroute, une silhouette longue, majestueuse, monumentale – un monstre noble. Qui exige un minimum d’anticipation et de savoir-vivre au décollage. Tourner dans un mouchoir de poche révèle de la mission impossible avec un tel gabarit. Pas question d’arriver comme un brané dans une courbe en comptant sur l’improvisation - il faut prévenir son virage, gros mastodonte entre les pognes oblige. Mais une fois lancé, le VN 2000 fait preuve d’un remarquable équilibre. Les enfilades serrées ne sont pas son violon d’Ingres, alors il se rattrape avec conviction sur les routes moins saignantes par une bonne maniabilité, un très bon freinage (2 disques de 300 mm à l’avant avec des étriers 4 pistons et un gros 320 mm à l’arrière), et ce couple rebondissant seulement handicapé par une transmission un peu trop longue. L’assise est ferme, large, et permet de caler le postérieur comme il faut lors des fortes accélérations ; comme par hasard que l’on redemande sans cesse.
Et puis, il y a ce look qui retourne les passants. De face, son bloc optique doté d’un ensemble d\'éclairage disposé en couronne, à la façon d\'une mitrailleuse \"Gatling, est intimidant à souhait. Sa prestance n’a d’égale que sa force, et impossible d’être discret où que vous passiez. Par contre, n’espérez pas vous amusez comme au guidon d’un roadster léger et enjoué style 600 Hornet ou Suzuki SV 650. Avec le VN 2000, vous dansez la valse avec Mister T.
M.B - Photos constructeur
Perso modele 2010
Il ma fallut un an pour la maîtriser à 100 %
Pas de comparaison avec HD
capable de réaliser des pointe de vitesse 240
Débutant s'abstenir Note : 5/5 Répondre à Lolo6667
dommage qu\'il faille avoir une taille limite. Note : 5/5 Répondre à GIL
Note : 5/5 Répondre à Tbz 38