C'est assurément la plus polyvalente des Harley. Et celle que tout les Harleyistes veulent avoir entre les mains quand il s'agit de s'amuser ou de partir faire un tour à l'improviste avec le gros twin de la maison. Elle est d'ailleurs née pour ça en 77, afin d'être un peu l'agitatrice du secteur. La tâche est moins évidente aujourd'hui mais l'esprit toujours là. Enfin presque, car la Low Rider a changé de famille.
Une Softail à présent. Elle n'avait pas le choix : le cadre Dyna, sur lequel elle reposait, est passé à la trappe. Les purs auront la sensation de gober une noix de coco pour accepter ce changement. Techniquement, c'est tout bénef'. Le châssis en question est largement remanié. Faussement Hardtail bien sûr, avec un cadre simplifié faisant appel à moins de pièces et de soudures. Sa rigidité est très nettement supérieur : bien plus que l'ancien cadre Softail, beaucoup plus que le Dyna. Avec un nouveau mono-amortisseur placé sous la selle (ainsi invisible) et une fourche de meilleure facture, la partie-cycle de la Low Rider devrait largement gagner en efficacité.
Sauf peut-être au niveau freinage. Etrangement, un disque de frein a disparu à l'avant. La machine oserait-elle de confiance suite à sa perte de poids ? Gaffe sur l'optimisme. Elle a certes perdu 9 kilos depuis la génération précédente, mais y a encore 287 kilos à sec sur la balance. La Low Rider en fait fi – elle se prétend plus rapide et pouvant prendre des virages d'une façon inimaginable. Tout est dit !
Non, pas tout. Car il reste la pièce maitresse, le moteur. Et quel bloc. Le M8, celui qui aura remplacé le Twin Cam en moins de deux ans. Harley-Davidson a été bien plus vite que d'habitude pour installer son dernier Big Block dans l'ensemble de ses modèles de fort calibre. Le Milwaukee Eight est, rappelons-le, un 1745 cm3 doté de 8 soupapes et 4 bougies en tout. Plus un balancier d'équilibrage pour fortement réduire les vibrations au ralenti. Sa force se développe dans les canons de la marque, avec 2 mkg de gagnés par rapport à l'ancien moteur. Presque de quoi rivaliser avec l'ex et vigoureuse 1800 Low Rider S et son moteur Scream'in Eagle. Toujours plein de caractère mais moins rugueux à l'usage, ce V-twin colle parfaitement à l'esprit de la nouvelle Low Rider.
Parmi les périphériques qui marquent, le nouveau silencieux Shotgun 2-en-2 renforce les directives alors que les roues se composent désormais de jantes 'Radiate' ; toujours 19 pouces à l'avant mais 16 pouces à l'arrière.
Bien qu'elle ait profondément changé au niveau technique, la Softail Low Rider fait tout pour rester fidèle à sa raison d'être. Accueillie dans une nouvelle famille, elle ne tardera guère à se faire accepter par ses frangines tout comme par son public, qui devrait encore plus y trouver son compte qu'auparavant.
M.B
(photos constructeur)
2018
2019
2020
Modèle custom milieu de gamme, à un prix abordable, elle est polyvalente avec son look sobre et soigné. C'est une bonne base de personnalisation.
Dommage que l'on en voit pas plus en concession au détriment des fatboy et sporster.
C'est une bonne machine, confortable et puissante sur autoroute.
Aucun regret pour ma première HARLEY. Note : 4/5 Répondre à Christo
Rouler en pur bonheur Note : 5/5 Répondre à Jacky