Fiche moto Harley-Davidson1920 Softail Low Rider 'El Diablo' FXRST 2022 La gorge du diable

Pour sa deuxième création dans la collection «Icons», Harley a choisi d’enflammer les esprits. Le Low Rider ST a été sélectionner pour secouer les yeux avec une version «El Diablo». Baigné dans une fournaise, motorisé par un cœur de bœuf, ce Club-Style fiévreux souffle le chaud sur la route.
Comme pour les CVO, le travail de peinture fait preuve d’une qualité très particulière. Les artisans de l’atelier Gunsliger apposent à la main les liserés et différentes couches de peinture. Ces effets rouges et bordeaux filigranés d’ombre dorée sont saisissants. Et bien plus expressifs que les tristes teintes noires et grises du Low Rider ST standard.
Le diable ne se cache pas, avec ses cornes et sa queue pour habiller le logo du constructeur. Avec sa tête de fourche et sa robe, le Low Rider El Diablo rend hommage sans détour au FXRT de 1983 – la première FX (Factory Experimental) à porter le nom de Sport Glide. C’est l’essence même de la gamme «Icons»: aller chercher dans le passé des modèles emblématiques pour les encenser aujourd’hui à travers des séries limitées.
Ce sera 1500 exemplaires pour la El Diablo, tous numérotés. Les proprios sauront apprécier ce modèle, fort de corps et mieux équipé. Il reçoit de série un système audio Rockford Fosgate, dispo en option pour le Low Rider ST. Un ampli de 250 watts envoie la sono à travers des haut-parleurs de 133 mm, après avoir été traité par un processeur DSP et un égaliseur 7 bandes. Le volume peut varier en fonction de la vitesse. Pour la bibliothèque musicale, le système se connecte via Bluetooth.
Si Terminator a porté son choix sur la Fat Boy, le diable pourrait très bien planter sa fourche avec ce Low Rider. Surtout pour son moteur, très représentatif de la tentation mécanique américaine. Pour El Diablo, le plus gros des twins du constructeur gravellera les caractères et les jugements. Plus de 17 mkg de couple à seulement 3500 tours. Le filtre à air Heavy Breather annonce direct l’impétuosité de l’énorme mécanique derrière lui. Le Milwaukee Eight de 117 ci tutoie les deux litres de cylindrée, auxquels l’on a seulement soustrait un verre de bourbon.
Avec son semi-carénage, son petit pare-brise et ses valises de 54 litres, le FXRST de Phlégéton invite à certains voyages, à la croisée des gros tourers, des baggers et des cruisers. Avec un style fort comme un steak saignant et poivré baignant dans du tabasco. Être timide est exclu d’origine.
M.B. - photos constructeur