La route pour soi
Marre d’être un second choix ou du deuxième rang. C’est surement ce que s’est dit la grosse Versys après avoir passé du temps à coté (ou derrière) de la version SE. Une petite entourloupe plus tard, elle lui pique pas mal d’attributs et devient Versys 1000 S.
Cela va d’ailleurs simplifier les choses. Plus de fossé d’équipements entre une version et l’autre. Que ce soit SE ou S, les deux gros porteurs ‘trails’ de la gamme ont exactement la même dotation, avec pour seul différence des suspates électroniques sur la SE.
Concrètement, cela signifie que cette Versys S gagne du monde à bord. Il faut dire que la mode est à la surenchère. D’emblée, on constate qu’elle a récupéré les phares de flancs pour éclairer dans les virages. Restons sur le coup d’œil pour deviner une bulle réglable plus grande et la présence de protège-mains. La protection y gagne; celle de la moto aussi. Certaines parties sont recouvertes de la peinture anti-éraflures.
Le moteur se contente comme évo de passer Euro5. Ce bon vieux 1043 cm3 traverse les Z et les Versys sans perdre de son charme. Encore rebelle sur le roadster, il voit ici son caractère juguler par 4 modes de conduite ( Sport – Road – Rain – Rider, le personnalisable). Si les deux niveaux de puissance et le KTRC sont toujours là, ils sont aujourd’hui supervisés par les Riding Modes. Une efficacité à la carte et à l’humeur, complétée d’un confort pour la botte gauche avec un shifter de série.
Le
régulateur de vitesse s’est invité? Non, il était déjà présent sur la
Versys. Tout comme la prise 12V, les poignées chauffantes, l’éclairage
entièrement à LEDs et quelques éléments bien pratiques. Citons les points d’ancrage
pour les valises, la platine porte-paquet, la béquille centrale ou la bonne
grosse selle en deux parties tout comme double étage; si l’assise s’avère
quelque peu haute pour le pilote, Kawa a prévu une selle plus basse de 20 mm.
Une des nouveautés, c’est le tableau de bord, mêlant écran TFT couleur et
compte-tours à aiguilles. Vous le connaissez sûrement. Il est partagé avec la
H2 phase 2, la H2 SX, et la Versys SE. En plus de fournir moult infos, la dalle
s’adapte à la lumière environnante, propose un fond noir ou blanc, dispose de 2
types d’affichage et peut dialoguer avec le smartphone. L’appli Rideology
permet de consulter le journal de bord de la meule, retrouver les détails de
vos parcours, piloter les fonctions de base du téléphone et vérifier les périodicités
d’entretien; entre autres.
Ce S sur la
Versys 1000 vient avec 2 kilos de plus. Sur une masse de 250 kg, autant dire qu’on
s’en fout complètement.
L’ensemble de la partie-cycle n’y verra que du feu. Aucun changement de ce coté
là. Le cadre périmétrique en alu conserve ses potes de roulage, à savoir la
fourche inversée de 43 mm, les disques de frein de 320 mm aidés d’étriers
radiaux à 4 pistons et de l’anti-blocage intelligent KIBS, les jantes de 17
pouces à bâtons annonciatrices de beaucoup de route et bien peu de chemins
(voire pas du tout), la suspension arrière à mono-amortisseur horizontal et le
contrôle de trajectoire KCMF. Les suspates, signées Showa, sont réglables en
précharge et en détente.
Ciao la Versys 1000. La S prend le relais avec la besace pleine. Comme il est de coutume, la Versys sera déclinée en version Tourer, Tourer Plus et Grand Tourer. Un cran au-dessus, il y a la version SE, se différenciant principalement avec la nouvelle suspension électronique Showa Skyhook.
On
résume un coup, pour simplifier tout là. De la Versys 1000 à la Versys 1000 S,
il y a en plus:
- La bulle plus importante
- Les phares de virage
- Le tableau de bord de la SE
- Les 4 Modes de conduite
- Les protèges-mains
- La peinture ‘anti-éraflures’
- Le Shifter
- 2 000 euros
M.B - médias constructeur
détachées
Magiqueeeee
Magnifique
234
Tarn