Bécane, casque, blouson, gants, bottes, adrénaline, regard de rapace - voila l’essentiel avant de partir en virée. Puis une fois démarré la Ninja 6 et demi, on se rend compte que son twin serait plus agréable avec un son plus sec, des grognements plus présents, une humeur plus rocailleuse en sortie de souffle. De là, on comprend pourquoi Kawa propose sa gentille Ninja dans une version Performance.
Ici, la mise en route claque plus méchamment grâce à l’appendice niché sous le bide. Une ligne complète en titane fabriquée chez Akrapovic, terminée par un embout en carbone. La moto y gagne une musique plus virile, 2150 grammes de moins et sous certaines conditions, l’échappement slovène permet de grapiller plus de 2 chevaux ainsi que presque 0,3 mkg. D’origine, le bloc et ses 649 cm3 proposent 68 bourrins.
Le mot Performance inspire aussi un look plus racé. Voila pourquoi la bulle est fumée et que l’arrière se radicalise avec un couvre-selle de couleur assortie. Il s’agit de montrer qu’on a envie de mettre du nerf dans la main droite.
Comme les chances d’ouvrir le blouson sont multiples pendant la journée (vérifier ses sms, ses mails, son FB, son Insta, prendre quelques photos, enregistrer la ritournelle du moteur…), une protection en résine protégera le réservoir des nombreuses approches de la fermeture éclair.
Tiens, justement, le smartphone. Le pilote peut l’appairer à la Ninjette via Bluetooth. Cela permet d’interagir avec certaines fonctions, après avoir installé le Rideology. L’écran TFT couleur incrusté dans le cockpit apporte une touche high-tech vraiment sympa. Ça, c’est de série sur toutes les Ninja 650. Tout comme l’allure sport et la position de conduite davantage confort-sport-GT que l’apparence.
M.B - Photos constructeur
2020
2021
2022
