Fiche moto Mash125 Cafe Racer 2016 Selfie Racer
C'est fini le parfum des courses à dos de Mito, NSR, RS ou TZR. Il fut un temps où les minots flirtaient avec la performance sur des engins sportifs, carénés, véritables pistardes en miniature. Désormais, on revient aux valeurs d'une époque lointaine, où on se créait une sportive avec simplement des guidons-bracelets accrochés aux tubes de fourche et un bout de selle sport. Cela s'appelait un café-racer. Mash a bien capté l'engouement pour ce genre de machines, et propose une 125 captivant cet esprit. Elle se nomme le plus simplement du monde 125 Café Racer.
La gamme des rétro-classics est désormais complète chez Mash. En 125, on a le choix entre de la petite anglaise, de l'américaine, du scrambler et ici du café-racer. Aucune autre marque ne propose tant de choix dans cette cylindrée.
La base est commune à toutes : la 125 Seventy ; améliorée et agrémentée en fonction des déclinaisons. La Café-Racer combine les éléments de différents modèles pour aboutir à un engin destiné à taper dans l'émotif presque juvénile.
Première et indispensable étape, des guidons-bracelets. Tout café-racer qui se respecte doit vous permettre de saisir la fourche directement dans les pognes. Fixés au sommet des tubes et s'affichant en lieutenants de l'unique compteur, ils assurent le style. Mais Mash ne les a pas implantés trop bas, de façon à favoriser une position de conduite plus cool que sportive. Dans la même idée, les commandes ont pieds ont été reculées... un peu. Avec le pot mégaphone et le dosseret de selle, on peut sans problème s'imaginer en route pour l'ACE Café London. Une simili Thruxton en miniature. Avec cependant un petit mono de 124 cm3, qui sent lui aussi les années 60.
Tout simple, gentil et volontaire, le moteur de la 125 Café-Racer est le même que celui de la toute série Seventy. Avec ses ailettes, ses 2 soupapes et son carbu, ce revival d'un vieux bloc Suzuki ne cherche pas la fougue mais l'utile et le "roule-tous-les-jours". Presque 12 chevaux dans la bielle, cherchant un allant plus alerte grâce à une transmission raccourcie par rapport aux autres Mash 125.
Nous disions que cette "rétro-sportive" partageait divers éléments piqués à ses frangines. Qu'en est-il ? De la Seventy, la Mash 125 originelle, on retrouve le cadre tubulaire en acier, le moteur et le réservoir de 12 litres. Les périphériques sont eux plus costauds, issus de la Seventy-Five : une fourche inversée de 38 mm, un disque de frein par roue et des jantes de 17 pouces. Anecdote, les disques sont perforés ; ce n'est pas grand-chose, mais ça vous assoit une différence dans la gamme.
Vous l'aurez compris, la Mash 125 Café-Racer joue la carte du coup de cœur et du parfum des courses de rue anglaises de la belle époque. On ne lui demandera des performances ahurissantes, mais pour une utilitaire, elle a sacrement de la gueule. De par ses attributs, c'est la plus cher de la gamme 125 du constructeur français. Cependant, étant né en Chine, la Mash peut toujours se targuer d'un tarif aguicheur.
M.B - Photos constructeur