Fiche moto Moto-Guzzi1100 BREVA 2007 La classe italienne
BMW ne sera plus seul sur le marché des roadsters de haut rang. Rivale de la R 1150 R, la nouvelle Breva 1100 reprend le concept de la 750, à savoir une moto ludique et sympathique, utilisable au quotidien, avec beaucoup de charme. La base mécanique provient de la V 11 S, avec cependant quelques aménagements. Le bicylindre développe 5 ch de moins, avec une courbe de puissance plus homogène dans le but de favoriser une conduite en souplesse. Injection, bielles, pistons, alternateur et pompe à huile sont nouveaux ; de même que les culasses qui gagnent un double allumage. La finition semble très soignée, l'aspect chic très marquée, et la technologie est plus proche des allemandes que de l'image vieillote (qui tend à disparaitre) des Guzzi de l'ancien temps. Le monobras à cardan s'apparente beaucoup au Paralever de BMW, technique favorisant un empattement court et un maximum de débattement. Le confort apparait comme la priorité sur cette Guzzi ; laquelle ne se privera de vous offrir les sensations inimitables de son twin si caractéristique et si envoutant. Ce roadster proposera tout une panoplie d'options pour s'aventurer au voyage. Une belle italienne qui va en faire chavirer plus d'un.
A commencer par celui qui se laissera enivrer en s'installant dans ce fauteuil Guzzi. A l'opposé de la vague roadsters virils et sportifs tels les Z 1000, Speed Triple et Monster S4R, la Breva vous invite à la volupté et à la dégustation des bonnes choses. Une selle de ministre vous accueille pendant que votre regard caresse le charme qui se dégage de la moto. Impossible de le louper, le gros twin laisse généreusement apparaître ses cylindres qui vous taquinent l'oeil mais plus les genoux. Plus court, le moulin s'est avancé de 40 mm dans le cadre. Il y a oublié une pincée de son légendaire couple de renversement. Pour autant, il suffit d'agiter les bielles à un feu rouge pour goûter ce singulier balancement, désormais un peu moins déconcertant. Une fois délicieusement prisonnier de ce roadster GT, il faudra penser à décoller un peu la rétine du très élégant et incroyablement complet tableau de bord. On chipotera en constatant qu'il manque un antivol électronique mais l'ensemble est de toute beauté, dispose d'une foule de fonctions (un vrai Windows, sans la souris mais qui ne plante pas) et dont l'utilisation se commande au comodo gauche. Génial !
Première (sans le traditionnel décrochement de mâchoire de la boite), libération de l'embrayage quelque peu ferme et décollage en douceur. La poignée droite accompagne la main avec délicatesse, donnant vie et souplesse au 1100 twin. Le cardan monobras travaille de façon très convaincante, limitant au maximum les réactions spécifiques à ce type de transmission. De ce petit tour en ville, la "Goudzi" n'a cesse de séduire. Où ça se corse, c'est quand les Brembo se réveille. Sans doute à vouloir trop bien faire, l'usine a mis trop de puissance dans les freins. Le lèchement des plaquettes s'annonce bien mais la suite désenchante. Excessif, le freinage ne demande qu'à bloquer l'arrière et peut également mettre à mal l'avant lorsque la machine évolue à faible allure. Vraiment dommage, surtout pour ce type de machine.
Si la partie moteur évolue sereinement vers le modernisme tout en conservant la griffe des valeurs d'antan, le comportement routier, lui, est bel et bien dans le XXIème siècle. Facile, précise, rassurante, la Breva annonce du plaisir en courbe et confirme une fois dedans. Elle n'attend que vos sollicitations pour obéir, vous informant en permanence et pertinence de l'endroit où elle pose ses roues. Le moteur se charge de vous emmener dans une profonde enroulade. Plus que ses 86 ch, c'est surtout la manière dont il délivre son couple qui donne tout son goût à la balade. Et pourtant, on en viendrait à en demander plus à ce moulin... Car si la moto vous prévient quand votre conduite est très généreuse, ce n'est pas pour autant que le châssis vous dit de vous calmer. Flatteur, mais c'est sortir de son terrain d'investigation. La 1100 Breva se déguste plutôt comme un bon cognac ; sans modération et dans un confort de premier ordre.
M.B
(Texte de l'essai inspiré par l'article de L. Cochet - Moto-Journal n° 1 658
photos constructeur)
2005
2006
2007
2008
2009
C\'est une des plus attachante que
j\'ai possédé. En un mot: que du
bonheur. Note : 5/5 Répondre à linlin.18
et bein pas une courbature, frais et avec la banane
10000 borne en 6 mois et pas un problème sur ma good-zi
on se fait même plaisir aux vitesses légales, bref le bonheur
bon j'y retourne Note : 5/5 Répondre à tiptop
toujours pas le moindre problème.
Dimanche dernier ma Breva et moi sommes allés voir du coté des gorges de l'Ardèche si les virolos étaient toujours là...
vraiment faite pour la balade cette guzzi
@+ Note : 5/5 Répondre à jack
Sans comentaire. Déçu de la prise en charge depuis un mois. Toujours pas de moto. Note : 5/5 Répondre à fred
Arbre à came cassé, embout de l'arbre dans le fond du carter, les soupapes carressent les piston. Plus d'un mois et toujours plus de moto, ce n'est apparement pas urgent. Guzzi assistance ne prend pas en charge le dépanage. Note : 5/5 Répondre à fred
J'attends cependant avec impatience le printemps pour m'inviter chez les beauf en haute savoie tout la haut, et à deux pas du concessionnaire de Sallanche (au cas où). Les quelques sévères côtes qu'offrent ma flandres et ma côte d'opale me font piaffer d'envie en relisant le commentaire de Ciriloamot. Malgré la souplesse de la suspension cette moto tient le bitume sans déconcerter même lorsque celui-ci est déformé. Le moteur, l'étagement des rapports et le cadre présagent une formidable grimpeuse.
Certes, je n'ai que peu d'expérience mais lorsque je compare les 100 chevaux japonais à mes 86 chevaux ritals, mi cavalli donnent des les premiers tours. J'imagine déjà grimper de Sallanche à Plaine-Joux. Note : 5/5 Répondre à goûte z'y
j'en ai rêvé depuis ...... 2 décennies.
je suis nouveau motard... vieux motard que jamais!
C'est mon pote paulo (un vrai italien lui) qui me l'a conseillé. 4 mois que je me régale, 5000km (le luberon,les cevennes....) sur son passage, les têtes se tournent ! rien que la sonorité....du bonheur j'vous le dit! la conso? normalement,pour le plaisir,ça ne compte pas! surtout que 5 l/100 de moyenne cela ne compte... mais vraiment pas!
parfois, je fais 250 bornes sans descendre de la bête... les virolos s'enchainent à un bon rythme,dans un confort qui me semble être excellent (a voir les grimaces des autres collègues ??) un jour peut-être j'aurais une autre bécane ? mais pour l'instant je découvre Victorina ( ma 1100 Breva grise ) un peu plus tous les jours .... et à chaque fois les sensations ne sont que meilleures.
Note : 5/5 Répondre à jack
c'est encore mieux encore : rrrrhhhh. Plus souple et ronflant après chaque sortie. Sûr que le guzziste est plus expérérimenté mais, bien que le vent persiste, ma conduite est de plus en plus instinctive et la consommation est enfin devenue raisonnable. Le tout étant que le parcours laisse aux deux impudiques cylindres le temps de monter en température (héhéhé, j'ai lu qu'un "flat-twin" est un "v-twin" qui ne bande plus. C'est bête mais ça flatte l'orgueil. Perso je n'en rajouterais pas car ça m'arrivera peut-être un jour... d'acheter une BM évidemment !!!) La bonne température se mesure à l'épilation des genoux quand on les tient proches des cylindres. Là, c'est pour la blague car, pourvu que la route autorise le passage des rapports à 7200 tr/mn, la chaleur ne présente pas le problème que je craignais avant la signature du bon de commande. Question confort et maniabilité je confirme ma première impression. Mes lombaires sont intactes et aucun watergan ne s'est encore mis en travers de ma route. Il faut juste un peu de mémoire au démarrage. A supposer qu'on oublie d'ôter le bloque-disque, il faut retenir l'engin. Pfiou ! D'ailleurs, je pense que la Breva a été conçue autour d'un "top-model" italien. La position est naturelle pour qui n'a pas les bras courts et les jambes longues. (Non ! pas une grande g... et des petits bras) Autant la machine est véloce lorsque l'énergie cinétique agit, autant la largeur du guidon demande un peu de fermeté pour les manoeuvres en dessous de 30 à l'heure.
Bon, je ne vais pas monopoliser le site... le prochain bulletin météo dans quelques milliers de kilomètres... Note : 5/5 Répondre à goûte z'y
1300 km avec, que du bonheur
Maniable, gros couple a la sortie des virages, freinage ABS parfait. pas de protection mais pas gênant aux vitesses legales.
Elle est de toute beauté. Ya pas a dire, une Guzzi c'est l'essence même de la moto.
A consommer sans modération !
Seul reproche, pour l'instant pas creusé, l'absence d'enthousiasme du moteur a l'approche de 5000 trs. Mais bon comme c'est la limite pour le rodage je verrai plus tard.
Note : 5/5 Répondre à Gaaazzz
C'est ma dixième moto, les dernières 2 VFR, une Triumph Trophy 1200 et une BMW K1200 LT toutes excellentes dans leur genre mais celle ci est pour pour moi trés au dessus du lot. Note : 5/5 Répondre à Robert
Quant au poids, pour la rentrer au garage, il ne faut pas mesurer 1m12 c'est sûr. Et puis, certes elle est encore jeune, croissance oblige, elle biberone la louloutte. Je mets ça sur le compte du vent septentrionnal (ici c'est po la breva)qui souffle depuis une semaine. La position de conduite offre une belle prise au vent qui, sur autoroute, malgré le pare brise, rend le dépassement des nombreux camions de l'A28 hazardeux. Mais de toute façon, ce n'est pas sur l'autoroute que je prends mon pied. Elle enroule les virolos avec maestria. Un vrai vélo. C'est souple, coupleux, mmmhhh. Et quand le vent s'appaise, un coup de sixième, et l'ordinateur vous annonce une consommation instantannée de 4,6 l... Alors ne lis plus les critiques, lecteurs mais goute-z'y ;-) Note : 5/5 Répondre à goute z'y
Mais la finition n'est pas encore au top.
A 800 km, l'essence fuit par le trop plein du réservoir ou l'aération de celui-ci.
Un problème récurrent?
Il semblerait que d'autres possesseurs de cette machine aient aussi eu le même problème...
A ce jour Guzzi, n'aurait pas encore trouvé la cause de ce problème dixit le concessionnaire.
on attend pour intervenir.
C'est dommage, car je le répète, elle n'a que des qualités cette bécane. Note : 5/5 Répondre à Moustachgu
Coup de foudre et commande dans la foulée...
Superbe ! Note : 5/5 Répondre à Gaaazzz
Pourquoi les japonaises sont elles réguliérement dans leurs concessions respectives dés l'annonce de leur sortie alors que notre 1100 breva met autant de temps pour être, ne serais ce que visible (et encore, pas toujours!!)?
Avec 11 000 euros le choix est large et des ventes risquent d'échapper à guzzi à trop vouloir promettre sans tenir.
.La moto est top, la politique commerciale pour la france discutable (aucun stock???). Note : 5/5 Répondre à axurit
Quel plaisir ! Note : 5/5 Répondre à smallben
slu et bonne route a ts. Note : 5/5 Répondre à vroooommmm
Je doit dire que j'hésiterais qd même avec la nouvelle Triumph 1050 ST. Note : 5/5 Répondre à Nicolas