Fiche moto DucatiMonster 1000 S2R 2008 Le pouvoir de surprendre

On présente plus la Monster ; cela va faire bientôt 15 ans qu'elle existe et on ne se lasse pas de la voir sur les routes ou dans les magazines. Ducati ne s'en lasse pas non plus, succès oblige. Et pourtant, après tant d'années, après de multiples versions, après tant de passion, la Monster revient sous une nouvelle facette et parvient encore à nous surprendre.
Pas par le design, bien que sa silhouette charme toujours autant. Se parant à son tour du nouveau look des Monster - monobras multitubulaire et échappements latéraux relevés -, la 1000 complète la famille des R initié par la S4R et repris il y a peu par la 800 S2R. Guidon en aluminium Magura, caches latéraux en carbone, décoration à bandes, saute-vent, Michelin Pilot Power de série ; ces petites touches qui complètent cette évolution font de la S2R 1000 une machine bien plus intéressante que la 1000 DS qu'elle remplace. Non seulement son tarif fait d'elle la monster au meilleur rapport qualité/prix/équipement, mais son moteur est devenu un compagnon de route bien plus sympathique et conviviale qu'auparavant. A la lecture de la fiche technique, ce n'était pourtant pas évident. Le twin desmo double allumage a gagné un peu en puissance et en couple, beaucoup en agrément.
C'est par son nouveau caractère que la Monster surprend le plus. Les précédentes versions du bicylindre refroidi par air n'ont jamais été réputé pour leur souplesse ou leur douceur. La toute dernière cartographie développée pour la moto bolognaise renvoie ces références aux oubliettes. Il se montre aujourd'hui beaucoup plus souple, tout en demeurant toujours très vigoureux et utilisable sur une plage de régime très étendu.
C'est le moment de jouer un peu. En se calant sur les rapports intermédiaires, le twin distribue généreusement son gros couple (10 mkg à 5000 trs) et vous permet de vous amuser jusqu'à la zone rouge. N'hésitez pas à attaquer en la tenant au corps : le moulin tracte sans s'essoufler pendant que le châssis transforme la puissance sur la route en efficacité et performance. Avec l'aide des Pilot Power et des échappements relevés, le roadster italien peut prendre plus d'angle qu'auparavant, sans craindre d'usiner le bord des silencieux.
Si, comme toute Monster, la S2R 1000 s'apprécie particulièrement en enroulant dans les mi-régimes, là où le couple déborde, elle vous permet aussi de faire l'andouille avec quelques figures de style, d'arsouiller l'attaque des collines... ou de se la péter grave dans le centre-ville.
Le look de la S4R, des watts et une bonne grosse louche de couple pour quasiment de plaques de moins que la grande soeur... La Monster 1000 S2R est diablement tentante. Le seul véritable problème, c'est qu'elle risque de faire pas mal d'ombre aux autres Monster de la gamme. Elle a beaucoup pour elle, si ce n'est le meilleur.
M.B
(inspiré par l'article de V. Vallon - Moto-journal n° 1680
photos constructeur)
Mais voilà, la s2r 1000 c\'est 95ch de pur plaisir et un couple incroyable.
J\'ai fait de nombreuses modifs sur la mienne : guidon bracelets ; commandes reculées ; pignon de 14 ; reprogrammation de l\'ECU ; amortisseur EMC ; etc. Mais les sensations sont là, absolues, vraies et sans filtre. Chaque sortie est un bonheur, pour les yeux, pour les oreilles et pour l\'esprit.
Elle se commande sans difficulté mais avec implication. Plutôt grincheuse à bas régime et lorsque le moteur n\'est pas assez. Elle devient une déesse dans les virolos. Attention, madame n\'aime pas les mauvais revêtements et la ville c\'est pas son fort. Toutefois, sur bonne route et bien emmenée son comportement est exemplaire.
La puissante est largement suffisante et le fameux \"coup de pied au cul\" n\'est pas une légende.
Je ne saurais que conseiller cette moto incroyable au design intemporel avec sa ligne magnifique, son monobras et son embrayage à sec !
Par contre, il faut la bichonner. Avoir une attention particulière à son entretient. Mais avec un peu de patience, d\'huile de coude et un bon garage c\'est largement faisable même pour un budget modeste.
Moto passionnante, moto de passionné. Note : 5/5 Répondre à Otori
Modèle 2008. Échappements qui vont bien. Boîte à Air Ouverte. Matos divers montés afin d\'assurer et d\'assumer mon côté \"garçon coiffeur\". Réglage de l\'ECU par un pro qui va bien.
La côte est ultra soutenue en occaz\' pour des modèles bien équipés y compris avec des bornes. En même temps ça se comprend : cette moto ne vieillit pas !
Ce D2 est bandant. Hyper exploitable sur route. L\'entretien est abordable pour qui sait s\'y prendre (hors réseau Ducatistore) et en suivant scrupuleusement le rythme de révision imposé. Moins puissant que les mythiques D4 de l\'époque (S4R et son bloc de 996 ou de 998) dans l\'absolue mais le couple débordant à mi-régime la transforme en catapulte, explosant à chaque sortie de virage. Et dans une lyrique à faire frémir un Pavarotti, on se retrouve à avoir le sourire à chaque rotation de poignée.
Moto relativement facile à conduire de prime abord, il faut quand même en connaitre les limites et savoir la piloter (amortisseur arrière moyen à changer par du bon matos si l\'on veut profiter pleinement de la partie-cycle).
Attention, elle a son caractère. Ca tape en bas, l\'embrayage à sec fait un bruit de vaisselle en ferraille que l\'on secoue, la commande d\'embrayage martirise les tendons d\'la main, etc. Quelle italienne ! Mais c\'est pour cela qu\'on l\'aime. Note : 5/5 Répondre à Otori
Vu et revu à maintes reprises dans sa concession, j'ai laissé des tonnes de baves sur le carénage de son réservoir.
Il me tarde de décrocher ce permis et de faire mienne cette déesse......quoi qu'on en dise !! Note : 5/5 Répondre à wasseb
look ravageur, moteur spécial arsouille, chassis d'enfer, elle a tout pour elle!! certainement ma future bécane, si mon banquier ne me fait pas trop ch... . j'adoooooooooore... Note : 5/5 Répondre à oulala!