Fiche moto Ducati748 1999 La fierté d'une frangine
Depuis 1999, la 748 évolue mécaniquement avec une série d'équipements améliorés : fourche, alternateur, cloche de frein, cloche d'embrayage, freinage arrière ; plus quelques fines retouches au niveau du carénage et du réservoir. Qu'on se rassure, le coup de crayon est quasi imperceptible pour conserver l'essentiel. Elle reprend le prestigieuse ligne, les équipements et le chassis de la respecté 916. Et mis à part l'autocollant patronymique, il est impossible de les différencier. A plus d'un titre, la 748 n'a pas grand-chose à envier à sa grande soeur. Neé pour la piste, elle bénéficie de tout l'acastillage pour prendre un pied maximum sur circuit et faire claquer l'efficacité. C'est radical, tout comme le comportement et la vie à bord. Oubliez la moindre notion de confort, elle n'est pas faite pour ça. Un petit tour en ville est un véritable calvaire : l'embrayage est costaud à manoeuvrer, surtout que les poignets sont déja bien massacrés par la position de conduite exclusive - selle "tranche de pain de mie" et bien haute, guidons-bracelets plus près de la roue que du pilote... Le twin n'apprécie pas trop la balade et les bas-régimes. Ca braque que dale. Les rétros sont justes décoratifs. Vite, faut sortir de là ! L'horizon étant plus dégagé, les aiguilles grimpent avec soulagement, pendant que le carénage assure une certaine protection. La route commence à tourner et la 748 commence à montrer son visage. Dans les grandes courbes, le chassis est impérial. 'tention, ça se resserre ! Physique à placer, la machine sollicite énormément son pilote dans les petites enfilades. En récompense, la précision est démoniaque, la stabilité suprême. C'est un rail.
Le bouilleur n'a pas la puissance des 600 supersport, mais plus de coffre et une sacrée patate quand on tape dedans. Le bicylindre est moins turbulent que le 916 et permet une exploitation plus sécurisante. La sonorité et les vibrations typiques des productions de Bologne renforcent le plaisir et les sensations offertes par le pilotage. Un plaisir unique, égoïste, fruit de sacrifices et de passion. La boîte est sans reproche, les freins sont logés à la même enseigne. Amateurs s'abstenir, passionnés bienvenus : la belle se mérite. Un entretien méticuleux, un comportement et une utilisation exclusifs, des gags atterrant telle la béquille latérale à rappel automatique (on a pas trouvé mieux pour foutre la bécane par terre), ou le garde-boue qui empeche de placer un U. Pour les fans de piste, la 748 se décline depuis les années 2000 en version S et R, avec des équipements plus élaborés, des pièces plus légères, et de plus de watts. Juste en passant, il faut sortir 10 briques pour s'offrir la R...
M.B
(inspiré par Moto-journal - photos internet)
Quand à tout ce qu\'il se dit autour de la fiabilité ça fait aussi partie de la légende.
Ses défauts sont aussi ce qui fait qu\'on l\'aime.
Bref quand on l\'a on la garde.
Note : 5/5 Répondre à Kawa
Une seul certitude, jamais je ne m\'en séparerais !
A mon gout c\'est tous simplement la meilleur machine !
\"L\" Note : 5/5 Répondre à Camilero
Bon trip à tous et gaffe sur la route Note : 5/5 Répondre à piper
Ducati est aussi fiable qu\'une autre (54000 sans problème majeur) mais il est vrai qu\'il chauffer avant d\'ouvrir, et que les révisions doivent être faites (tous les 10000)par un concessionnaire Ducati et entre temps savoir la bichonner. Ducati est une marque passion, pas low-cost. Note : 5/5 Participer à la conversation
Tchao, et vive les ducates!
zap dit toptronik Note : 5/5 Répondre à zap
la ducati meme si le moteur et un peu fragile elle restera toujour puissante et tres belle Note : 5/5 Répondre à phil