La fierté d'une frangine
Depuis 1999, la 748 évolue mécaniquement avec une série d'équipements améliorés : fourche, alternateur, cloche de frein, cloche d'embrayage, freinage arrière ; en 2002, les panneaux de carénage perdent leurs ouïes latérales de ventilation pour se conformer au design de la 998. Et mis à part l'autocollant patronymique, il est impossible de les différencier. A plus d'un titre, la 748 n'a pas grand-chose à envier à sa grande soeur. Neé pour la piste, elle bénéficie de tout l'acastillage pour prendre un pied maximum sur circuit et faire claquer l'efficacité. C'est radical, tout comme le comportement et la vie à bord. Oubliez la moindre notion de confort, elle n'est pas faite pour ça. Un petit tour en ville est un véritable calvaire : l'embrayage est costaud à manoeuvrer, surtout que les poignets sont déja bien massacrés par la position de conduite exclusive - selle "tranche de pain de mie" et bien haute, guidons-bracelets plus près de la roue que du pilote... Le twin n'apprécie pas trop la balade et les bas-régimes. Ca braque que dale. Les rétros sont justes décoratifs. Vite, faut sortir de là ! L'horizon étant plus dégagé, les aiguilles grimpent avec soulagement, pendant que le carénage assure une certaine protection. La route commence à tourner et la 748 commence à montrer son visage. Dans les grandes courbes, le chassis est impérial. 'tention, ça se resserre ! Physique à placer, la machine sollicite énormément son pilote dans les petites enfilades. En récompense, la précision est démoniaque, la stabilité suprême. C'est un rail.
Le bouilleur n'a pas la puissance des 600 supersport, mais plus de coffre et une sacrée patate quand on tape dedans. Le bicylindre est moins turbulent que le 916 et permet une exploitation plus sécurisante.
M.B
(inspiré par Moto-journal - photos internet)
Une Diva avec tout ce qui va avec
Truc de dingue
je l'ai