Fiche moto HondaCBR 1000 RR Fireblade SP 2018 Premier passeport pour le SBK
Que ce soit sur piste ou sur route, le pilotage de la CBR 1000 SP est un moment dont on ne se lasse pas. Et dont on ne peut pas se lasser. Elle sait tirer partie de tous ses atouts, mettant en avant une homogénéité rare et une sportivité fidèle à sa philosophie : le 'Total Control' - Notre essai l'emmene dans bien des situations pour illustrer cela. Remodelée en 2017, la grosse sportive Honda s'est énormément remise en question. La Honda CBR 1000 RR a très nettement évolué, suffisamment pour brandir sans retenue et mériter son patronyme de Fireblade. Avec un des meilleurs ratios poids-puissance de la catégorie, une envie transpirante de chrono et de la technologie plein les bielles, elle est (re) devenue une menace pour la concurrence.
Toute la technique générale est détaillée dans la fiche de la CBR 1000 RR. Pour synthétiser, faisons un point rapide sur ces évolutions : moteur allégé et sérieusement re-watté avec une puissance culminante de 192 chevaux, châssis amélioré, poids en chute libre à 196 kilos, silhouette acérée, et électronique enfin digne d'elle. Sa petite tablette TFT qui lui sert de tableau de bord fourmille d'indications, dévoilant des dessous techniques à l'italienne : contrôle de traction, Ride-by-wire, ABS actif en virage (et surtout plus léger), 3 Modes de conduite, contrôle du wheeling, anti-stoppie, sélecteur de frein moteur, centrale inertielle IMU Bosch travaillant sur 5 axes, triple cartographie moteur… C'est tout ?!? Sur la Fireblade standard, oui. Mais cette version SP va plus loin.
Depuis l'apparition de la dénomination SP, une CBR 1000 RR "premium" se reconnait immédiatement par ses jambes dorées et affriolantes. En effet, Honda améliore dynamiquement son hypersport avec une paire de jantes en aluminium couleur or et soulagées de 100 grammes. Puis le meilleur arrive : du Brembo et du Öhlins.
En s'offrant les services du manufacturier italien, la CBR SP peut freiner avec toute la gniak seyant à son rang. Ce sont de belles pinces radiales à 4 pistons M4-30/32 qui mordent des disques de 320 mm. Honda n'a pas voulu marquer le coup en optant pour des M50, encore plus efficaces. Réservés pour la version plus exclusive SP2 ? Non plus. Peut-être pour la prochaine génération...
Contrairement à la précédente Fireblade SP équipée en suspates Öhlins passives, la nouvelle s'éprend de dynamisme avéré. Le choix s'est porté sur la suspension semi-active S-EC du manufacturier suédois. Du gros top, capable de s'adapter en temps réel aux conditions de roulage, avec toute l'efficacité et le feeling inhérent à la marque. La fourche inversée NIX 30 de 43 mm et l'amorto TTX sont reliés au système de contrôle SCU, lui-même en relation avec la centrale IMU. Informée en permanence sur les mouvements de la moto (roulis, lacet, inclinaison) et sur la dynamique mécanique (vitesse des roues, régime moteur, ouverture des gaz, force appliquée aux freins), l'électronique agit sur la compression et la détente afin de doper l'efficacité sur chaque phase de conduite. L'amortissement sera ainsi ajusté en fonction que vous soyez en train de freiner, d'accélérer ou sur l'angle, et selon 3 modes actifs ou 3 modes manuels.
En mode "Active", le pilote peut sélectionner 3 sous-modes correspondant à plusieurs profils : A1 "Piste", A2 "Sport» et A3 "Confort». De plus, dans chacun de ces 3 modes actifs, les réglages peuvent être affinés.
En mode "Manuel", les sous-modes M1, M2 et M3 autorisent tous les combinaisons possibles.
Avec tout ce bagage, la Fireblade SP serait capable d'aller sur Mars, et même de l'analyser. Tout ça le plus vite possible, bien sur.
Coachée de partout par l'électronique, la SP fait aussi sa petite différence avec la greffe du shifter Up&Down (option sur la CBR standard), paramétrable sur 3 niveaux + off, à la montée comme à la descente. Elle se distingue aussi par son réservoir en titane plus léger de 1,3 kilos, son poids descendu à 195 kilos (1 de moins que la RR) et sa déco un peu plus lumineuse. Le thème général ne change quasiment pas, les bandes noires sont échangées pour un bleu profond, le sombre du cadre, du bras oscilant et de la boucle arrière se sont retirés pour laisser s'exprimer l'aluminium, et les cale-pieds passager sont aux abonnés absents.
La Honda CBR 1000 RR Fireblade s'est améliorée sur bien des points ; la version SP en fait de même. Plus valorisante, mieux et activement suspendue, mieux équipée, mais aussi bien plus cher, cette hypersport + s'adresse à une clientèle plus exigeante, plus aboutie, mais qui ne lorgne pas encore sur un engagement saignant en compétition. Pour cela, il existe une version encore plus poussée, avide de compétition et plus tapée techniquement : la CBR 1000 RR SP2.
M.B - Photos constructeur
A plus. Note : 5/5 Répondre à Delini
Les créateurs ne roulent pas avec leur création.
Pas de jauge a une époque où c'est essentiel !
C'est ce qui me freine a l'acheter car je roule tous les jours ! Note : 5/5 Répondre à Lady Oscar
Un 1100 cc en V4 serais l\'apotéose. Note : 3/5 Répondre à gégé
Franchement de qui se moque t-on ?
A croire que l\'on utilise ces motos que pour la piste? La réalité est toute autre !
Être obligé de décompter les KM pour ne pas tomber en rad d\'essence sur la route ? Nous sommes aux moyen age ? Les ingénieurs ne doivent pas beaucoup rouler avec leur création...
J\'ai une CBR 600 F de 2012, super cuvée.... un vrai bijou. J\'aurais aimé passer à la 1000....Mais pas sans jauge !!!!
Bob
Note : 4/5 Répondre à Bob