Léopard des neiges
Avec un nom sorti des âges et une motorisation surprenante, le roadster Horex a bien fait couler de l'encre à sa sortie. Songez donc : une machine presque sage et rigoureuse dans son design, propulsée par un moteur 6 cylindres on ne peut plus singulier. Ce bloc en disposition VR case tout son monde sous une seule culasse, dépasse les 1200 cm3 et délivre un bon 160 chevaux à l'arrivée.
Après sa présentation remarquée, le Horex VR6 s'est fait plus discret. Mais comme certaines machines italiennes, il aime les séries spéciales. Et égoïste. Cette version Snowdance n'a pas vocation à faire des heureux proprios mais épater la galerie. Exemplaire unique créé à l'occasion du festival du film indépendant Snowdance à Landsberg (Allemagne), il ne pouvait faire autrement que de s'imbiber de blanc avec un nom pareil. Selle, cadre, fourche, habillage, garde-boues, cadre, moteur, guidon, commodos, commandes aux pieds, cuvelage de phare – tout passe sous la gouvernance d'un manteau neigeux. Certains périphériques échappent à la ouate, pour mieux souligner leur coté haut de gamme. Le roadster allemand est équipée d'une paire de jantes Kineo chromées à rayons, d'un fourche inversée Öhlins de 43 mm et d'un amorto TTX36 GP du même manufacturier, d'étriers de frein Brembo GP4-RX en aluminium taillés dans la masse,... Bref, que du beau.
Le moteur ne change que sur l'aspect cosmétique. Le temps a passé depuis ses premières "embiellades", et les discrètes petites évolutions techniques depuis le début l'ont progressivement amené à 167,7 chevaux (125 kW). L'engin n'est pas spécialement léger (221 kilos) mais c'est tout de même 18 de moins que le modèle d'origine. Qu'importe. On ne lui demandera pas de rouler mais de poser, telle une star toute fabriquée.
M.B - Photos constructeur
2016
