Fiche moto Kawasaki1100 GPZ 1995 Las du superflu
Comment situer la GPZ 1100 dans la gamme Kawa, avec son gros moteur et son carénage plutôt timide pour une routière ? En fait, entre la ZZR et la GTR. Elle laisse le tourisme ultra rapide pour l'une et le Grand Tourisme pour l'autre. Son domaine, c'est la route à bonne vitesse pour eux qui veulent d'une moto rapide et disponible mais qui se foutent un peu du carbone, magnésium et autres ingrédients du Superbike.
Donc, son truc, c'est de rouler. Et comme on ne va pas l'emmener sur circuit, on aime avoir quelques aspects pratiques. On trouve ainsi des leviers de commandes réglables en écartement, une jauge à essence (pas top précise), une horloge, un coffre et un rangement pour un U sous la selle, des crochets à sandows, une bonne poignée pour le passager et une béquille centrale bien disposée. Le constructeur n'a pas traitée la GPZ à l'économie et la finition ne suggère aucune critique.
L'une des qualités les plus appréciables d'une moto est quand elle ne réclame aucun mode d'emploi à son guidon. La GPZ appartient à cette caste. Pourtant, les premières secondes pourraient faire douter. La bête est lourde et cela se sent lorsqu'on la pousse hors du garage ou quand on la relève de sa béquille. Mais une fois qu'on roule, la machine se laisse emmener avec la plus naturelle décontraction. Avec une assise un poil en arrière, le pilote se retrouve en très léger appui sur les demi-guidons. Aucun risque que cela le fatigue. La protection, elle, a des progrès à faire. Les flancs du carénage manque de générosité et la bulle de hauteur. C'est trop juste contre les caprices climatiques. D'accord, fallait pas marcher sur les plates-bandes de la GTR ; mais quand même...
On attendait de ce moteur qu’il ait du coffre et il n'a pas déçu. Le moulin répond avec sérieux dès 4 000 tr/mn. On notera de légères vibrations sur une courte plage avant ce régime puis on profitera de sa disponibilité sur une large partie du compte-tours. Il n'a pas la gniak d'un ZZR ni le coté sensationnel d'un GSX-R, et il s'en moque. Ce moulin est une bonne grosse mécanique qui préfère montrer sa force en souplesse et labeur plutôt qu'en défoulement de watts. Ce n'est pas pour autant un propulseur placide. Il porte la griffe Kawa et une personnalité bien plus marquée que sur certaines machines, comme la Yamaha 900 Diversion par exemple.
Où l'on se rend compte que la GPZ aime la route, c'est lorsqu'on l'emmène dans les profondeurs de la France ; vous savez, là où la DDE fait grève. Ce n'est pas la championne des lacets mais celle qui préserve le confort. Ca tourne à droite, à gauche, à droite,... et la moto vous rappelle que son train avant n'est pas celui d'une 900 CBR. Sa lourdeur se fait sentir lors des changements d'angle et il faut lui imprimer la trajectoire. La Kawa paye là sa géométrie et son poids mais se rattrape après ça. En effet, c'est une moto d'une impressionnante stabilité. Les successions de bosses ou les aspérités isolées ne sont que bagatelles pour la fourche de la GPZ. Elle avale tout sans broncher, ne se dérobe jamais et demeure précise même si ça bouge en dessous. L'arrière, plus ferme, travaille aussi bien si ce n'est mieux. Il encaisse les gros chocs sans problèmes. Avec ce jeu de suspensions, la moto demeure à la fois très contrôlable et confortable. N'oubliez cependant pas qu'il faut la manier sans la brusquer. La GPZ est très éloignée d'une sportive radicale. L'autre avantage de son train avant très ouvert est que l'on peut garder les freins jusque tard dans la courbe. Le freinage est puissant et adapté au profil de la GPZ.
A l'utilisation, la GPZ 1100 déploie progressivement mais sûrement ses qualités. Elle sait mettre en confiance à défaut de provoquer l'étincelle de passion. En effet, il lui manque cette petite touche de sex-appeal qui fait qu'on se dirige spontanément vers elle plutôt qu'une autre. C'est dommage car face aux CBR 1000, GSX-F 1100 et autres FJ 1200, la GPZ a son mot à dire.M.B
(inspiré par Moto-journal - photos Internet)
1995
1996
1997
1998
Bizarre... Me suis-je fait avoir ? Note : 4/5 Répondre à Patylan
Très lourde en manÅ“uvres \"à pied\", elle ne serait pas la reine du gymkhana du plateau de permis (mais il y en a peu, puisqu\'ils doivent limer les butées de direction !), mais quel pied une fois roulante !
En effet, rouler sur le couple est un bonheur rare, et sentir le désespoir des rata-pet-pet de 120 chevaux à 13000 tours lors de leurs tentatives (réussies, mais à quel prix !) de dépassement en accélération me fait le plus grand bien, la force tranquille, c\'est ça (tiens, ça me rappelle quoi déjà ? Ah, non, il y avait des histoires de rosiers, ça pique et ça fait mal, alors que la ZRT10e, ça fait du bien !)
Bon, gaffe quand même en la sortant du garage ou en repartant du bistrot, vous aurez besoin de monde si vous devez la remettre sur roues ;-) Note : 5/5 Répondre à Mapk
je suis sur le poins de changer de moto passer d un super tenere 750 de 91 au un gpz 1100 de 98 ! je voudrais savoir sont comportement en ville car c\'est principalement
mon utilisation !
merci pour les réponses
Note : 3/5 Répondre à mamola
et beaucoup de kl fait bonne moto.a vrais dire je pense toujour a ma gsxf 1100 :-)) Note : 4/5 Participer à la conversation
fiable , rustique , costaud ,elle est toujours la et vous amene ou vous voulez , malgres la pluie , le froid , imperturbable mecanique
qui et presente et ne faiblit pas .
la mienne quand je l\'ai achete avait 72000 km et actuellement elle a 190000 km et demarre comme avant . changer : piston ( en plastoc ) de la poignet frein et embrayage , roulement de roue hs complet , supprimer securite bequille laterale et poignet d\'embrayage car probleme et ne demarrer plus , nettoyer les raccord électriques meme le cdi car panne avec les connections qui ne ce faisait plus , bougies .
bref pas grand chose pour avoir digerer autant de km .
bravo et chapeau a Kawa qui j\'espere n\'abandonnerons pas la fiabilite de ce type de moto .
Note : 4/5 Répondre à sauvage
fourche , joint hs complet
plus d'huile et plaquette de frein
humidifier avec cela ???
bon , nettoyage , changer et me revoilà sur la route .
boite de vitesse qui a un moment avait du mal a passer certain rapport ,,,,,, doucement sans trop forcer ,,,, probablement avec le temps des limailles ont du partir
et tout repasse comme "neuf" .
un grand V a tous et le plaisir de ce croise sur nos bitumes .
ps : faite le brek sur mon orthographe svp
Note : 4/5 Participer à la conversation
J\'ai une GPZ1100 de 1986 ( 55 000 km,). Acquise il y a 5 ans . J\'en suis content, mais j\'ai peu roulé. Bonne routiere, un peu lourde a mon gout. Au cas ou...Je cherche un manuel technique en Français.
Bonnes balades a tous, Note : 4/5 Participer à la conversation
Parce que on attend elle le compromis, et elle répond : présente.
Achetée neuve en 1995, elle me reste fidèle et peu coûteuse.
Son concept m\'a séduit de suite avec son côté \"sainte ni touche\". Je peux vous assurer qu\'elle ne laisse personne indifférente. Peut-être que la sortie du circuit en 1997 maintient l\'intrigue.
Pour terminer, je n\'ai qu\'une remarque à faire sur la fiche descriptive de la GPZ, je ne la trouve en aucun cas gourmande, de 6 à 7,5 l/100. C\'est raisonnable pour sa surcharge pondéral.
C\'est une valeur sûre dans tout les sens du terme. Note : 5/5 Répondre à Samurai4402
Note : 5/5 Répondre à Casimir
Note : 5/5 Répondre à Fab
Pour motard désirant se faire plaisir avec une grosse cylindrée sans y laisser sa chemise! Note : 5/5 Répondre à Ricou
Note : 5/5 Répondre à yann
Ca avance bien sur voie rapide (ça protège mieux qu'une sportive) et je m'amuse aussi sur les petites route (même cabossées) ou le couple fait merveille. Note : 5/5 Répondre à Nico