Fiche moto KawasakiNinja 650 2018 Wakizashi urbain
Kawasaki Ninja 650 ?! Une supersport d'Akashi ? Pas tout à fait. Sous cette appellation c'est une nouvelle ER-6f qui se dissimule. Comme sa sœur jumelle et déshabillée ER6-n, dévoilée récemment sous le nouveau patronyme de Z650, l'ER-6f se fait une nouvelle jeunesse et change de nom. Elle prendra désormais l'appellation de Ninja 650. Appellation qui est déjà la sienne outre-Atlantique depuis plusieurs années.
La nouvelle mouture de l'ER-6f est une "Ninja contrôlable", loin de celles qui ont fait la réputation de la lignée, agressives et ultra sportives. Mais alors, que se cache-t-il sous son kimono ? Vous vous en doutez, derrière sa plastique belliqueuse, on retrouve la mécanique de la Z 650 (la nouvelle Er6-n ; oui, ça devient compliqué). Les évolutions majeures sont à observer du côté de la partie cycle.
Le cadre est nouveau ; il ne pèse plus que 15 petits kilos et adopte une architecture tubulaire en acier proche de celle de la sulfureuse H2R. Il participe à la perte de poids drastique de l'ensemble, proche d'une vingtaine de kilos. La suspension arrière a également été revue. Anciennement déportée sur le côté droit, elle a été recentrée et horizontalisée au format Back-link, entraînant avec elle une refonte complète de la périmétrie de la moto.
Elle demeure plus classique pour son train avant, avec une fourche de 41 mm et des disques de frein de 300 mm. Les étriers à 2 pistons recevront le renfort bien urbain d'un ABS Bosch 9.1M.
Elle conserve le côté accessible qui a fait son succès, avec une hauteur de selle toujours limitée et encore plus basse (805 -> 790 mm), puis entrainée par son bicylindre en ligne approchant les 70 ch, coupleux et progressif. Les verts ont travaillé les bas et mi régimes pour une expérience toujours plus agréable et facile. Un travail sur les cornets d'admissions, sur l'injection et un embrayage anti-drible viennent parfaire son évolution. Evidement elle répondra aux exigences du permis A2 et même à celles de la norme Euro4. La nouvelle Ninja semble avoir réponse à tout ; elle ravira les plus écolos et économes d'entre nous en revendiquant une baisse de sa consommation.
Pour le quotidien, elle revendique le petit plus appréciable d'une bulle réglable sur 3 positions sur une amplitude de 60 mm. On apprécie aussi les leviers de frein et d'embrayage réglables sur 5 positions, le tableau de bord sportif et complet, l'aiguille du compte-tours changeant de couleur suivant le régime, et les petites touches d'élégance. Comme le bouchon de réservoir épuré sans vis de fixation, ou le X affiché dans le feu arrière quand il est sollicité.
Un antipatinage est-il prévu ? Oui, mais pas pour nous. Au Japon seulement : les Ninja 650 nippones sont équipées en série de cette sécurité active.
Grâce au catalogue d'options, deux manières d'appréhender la Ninja s'offrent à vous. Soit en exploitant sa fibre sportive, profitant notamment d'un capot de selle ; soit en la jouant tourisme en l'équipant d'une paire de sacoches latérales et d'un top case.
Rémima - Médias constructeur
Que des points positif, un carénage qui protège très bien du vent, un couple très sympa jusqu\'en 4 éme comme si on était en full presque (5 et 6 en fond de calle on ressent vraiment le bridage) , un look qui ne passe pas inaperçu et un nom qui fait rever.
Je ne peux que la conseiller petit ou grand gabarit (je fait 1m80 pour 100kg) Super position de conduite, une vrai GT plus qu\'une Sportive....
Note : 5/5 Répondre à Nounours