Fiche moto Mash125 Black Seven 2018 Accoudée au comptoir
Mash a trouvé le bon filon avec ses 125 typées vintage. Et pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?!? La gamme se complète avec une nouvelle fille des âges, apte à séduire de nouveaux adeptes. La Black Seven veut aller chercher des âmes plus rebelles, avec un parfum non dissimulé des faubourgs d'Angleterre.
Le petit drapeau anglais sur les caches de la boite à air marque ses envies. Les éléments de chic continuent l'illusion. Jantes à rayons, pot conique, quelques touches de chrome, un garde-boue avant en métal et une longue selle à boudin ; tout ça sous une couche de style un brin plus agressive que la Seventy-Five. Et, comme par hasard, de la même veine qu'une certain Orcal Astor. La Mash a déjà trouvé sa concurrente directe, et ne compte pas lui laisser le champ libre.
Pas de fourche inversée pour la Black Seven mais du cachet. Avec tout un ensemble noir : cuvelage de phare, fourreaux de fourche, soufflets de protection, étriers de frein, cerclage des roues, té de fourche, réservoir. Ce dernier attire cependant les attentions avec ses filets dorés et son bouchon vintage.
Cette Mash semble vouloir sortir du brouillard de Londres, avec sa bouille Britannique, son accent français et ses tripes chinoises. Le moteur ne s'en préoccupe pas et pense plutôt à satisfaire Euro4. Une injection Delphi permet de faire passer ce cap. Ensuite, c'est la mécanique de toutes les Mash 125, simple et rétro, avec 1 ACT, deux soupapes par cylindre, refroidissement par air et 11,6 chevaux sous la main. C'est suffisant pour se promener avec cet engin de 112 kilos. Se promener, hein... Ne lui demandez pas les empoignades du samedi soir devant les cafés.
Qui dit Euro4 dit aussi ABS obligatoire... ou freinage combiné. Pour maintenir un tarif agressif, pas question de craquer un antiblocage qui gonflerait le prix de 20%. Mash lui a donc installé un système couplé, envoyant 70% de la puissance sur l'étrier avant à 3 pistons avec son disque de 300 mm et 30% sur le disque arrière de 220 mm.
Si le prix est modeste, cela n'empêche pas la Black Seven de proposer quelques raffinements. Comme en témoigne la béquille centrale, le pot en inox démontable, le feu arrière à LEDs, le guidon Fat Bar et l'instrumentation à double cadran sur fond blanc (oups, l'indicateur de rapport engagé a disparu...).
Une moto qui apporte une maturité de circonstance pour la gamme 125 de Mash. De quoi continuer le succès sans basculer dans la prétention.
M.B - Photos constructeur
Moto vraiment très jolie ( sont principal atout et point fort), mais avec un gros arrière gout de cheap. Je sais que Mash essaie de développer la qualité de prod venant de la chine, et ayant acheté la moto avec cette arrière pensée je me disais que les problèmes des débuts était réglés en 2019.
Ma petite expérience : sur un gros gros freinage en ville une des vis de l'étrier du frein avant qui explose littéralement au bout de 800km (sûrement du à un serrage trop appuyé en usine), heureusement pas de casse et de blessures, j'ai eu la peur de ma vie pour sûr. Le pignon arrière et la chaine déjà fatigués a 4000Km. Le neutre qui reste bloqué très très très souvent ( je maintiens l'embrayage à l'arrêt aux feux).
Le freinage arrière vraiment léger voir inexistant, vaut mieux prévoir très large en roulant.
Mais bon étant ma première moto je la trouve sympa visuellement, à conduire facile même si le passage de vitesse se fait fatigué avec le temps. Elle reste largement suffisante pour se balader et se faire plaisir pour des ballades courte distance et aller bosser( hormis les problèmes que j'ai pu rencontrer, le SAV de ma concession efficace ) Note : 2/5 Répondre à Jean-Avis
consommation 3 litres au 100
le freinage
Note : 4/5 Répondre à jean-albert