Fiche moto Mash400 Scrambler 2020 Chemins et gîtes de France
Le Scambler ne se contente plus de sa parure de chrome et adopte à nouveau des coloris proches du style de ses débuts. Sans oublier les fines évolutions que la moto a connu au fur et à mesure des années. Dernière en date, l'allégence à Euro4. L'ABS embarqua à bord, avec la possibilité d'être déconnecté depuis le guidon. On remarqua moins facilement le garde-boue avant plus court. Des retouches plus qu'une évolution mais nécessaires pour poursuivre une carrière sous le vent du courant vintage. Une moto au proifl sympa et tendance, étroitement dérivée de la Five Hundred.
Ce scrambler fait la part belle à la simplicité. De près comme de loin, ça sent vraiment le rétro, la fine boue qui crépite sur le métal chaud, la sueur du genou au moment de démarrer. Pas le genre de moto pour les "j'me la frime" ; mais pour ceux qui veulent un engin ludique, accessible, fashion mais pas victime.
Comme beaucoup de ses congénères, cet engin transige à quelques codes de l'authentique scrambler. Pas de pot relevé comme il est de bon ton et pour gagner de la garde au sol. Ce choix est validé par la préservation des mollets d'un passager. Pourtant, la 125 du même nom a rehaussé sa ligne...
Heureusement, l'honneur est sauf avec les jantes à rayons, les pneus à crampons (modérés) et le guidon cross. Une plaque course au-dessus du phare, une grille devant lui, des soufflets sur la fourche et on s'y croit. Son gros mono à ailettes et la conception simplissime de son cadre nous transporte directement dans les premiers films en couleur. Elle ne leurre pas le vintage, elle l'est.
Le style est là, surlignant les différences avec la Five Hundred. La ligne d'échappement change, se terminant par un silencieux type megaphone. L'injection Siemens a été quelque peu revue mais n'est pas exempt de défauts. Le 400 Scrambler gagne pas mal de noir, des garde-boues moins enveloppants, un arrière plus épuré, complété par un petit feu rond et des suspensions plus adaptées aux escarmouches hors route. La fourche passe de 35 à 41 mm pendant que les amortisseurs sont revus pour supporter diverses crapahutages.
La finition n'aura pas que de quoi rivaliser avec des machines plus nobles, et bien plus cher. Pour certains, cela passera pour une qualité de niveau chinois ; normal, la moto provient de là-bas. Pour d'autres, cela lui donnera une personnalité "dans son jus". On voudra naturellement démarrer avec l'action du pouce mais.... Ce serait se priver du charme d'un bon vieux démarrage au kick, que la Mash propose. Elle a cette capacité à vous faire découvrir ce qui était la norme il y a plusieurs décennies. Le tableau de nord vous informe de l'essentiel, avec ses deux compteurs à aiguilles, et pas plus.
Le charme s'opère une fois en route. Le mono, aux lointaines origines Honda, n'est pas très puissant avec ses 27 chevaux. Il sait faire plaisir autrement que par de gros watts. Distribuant son caractère, ce petit coup de piston que seuls les monos savent percuter, cette allégresse qui le rende attachant. Ne lui tapez pas dans la courge. Ses prétentions sont limitées, et la vitesse de pointe est loin de faire honneur. Songez plutôt aux petits matins de brume et aux mottes de terre que vous voudrez soulever en partant en virée. Ce moteur date d'un autre temps, simple de conception autant que d'utilisation. Il faudra juste penser à un entretien un peu plus serré.
Un frein à tambour à l'arrière, c'est quasiment devenu aussi courant qu'un baladeur à K7. L'avant est plus contemporain, avec un disque de 280 mm mordu par deux pistons ; et une durite aviation s'il vous plait !
Vous l'aurez compris, la Mash 400 Scrambler se veut une machine classique, à l'opposé des surenchères technologiques et des grosses opérations marketing. C'est un engin-plaisir simple, apte à se détourner de la route et à se marrer. Certes, il n'y a pas le blason Ducati ou BMW sur le réservoir. Et a contrario, nul besoin de se fendre d'un chrome sur 5 ans pour rouler vintage. Sans véritable concurrente, quasi seule dans sa catégorie, la 400 Scrambler est l'un des engins les plus charmants dans cette tranche de cylindrée. Son prix est de ses atouts les plus percutants.
M.B - Photos constructeur
Aucun souci mécanique. Le ralenti tourne à 1500 tours:mns. Elle a calé une seule fois.Elle est vraiment légère et les 28chevaux suffisent pour se faire plaisir . Le son est trés feutré, elle possède beaucoup de couple à bas régime et je peux donc arriver ds un virage en 3em à 2500 t:mns,sans rétrograder, un régal de conduite. Comme elle coute 3995 e je l ai échangé contre la Honda Rebel reprise 3200 euros, calculez, elle ne m a en plus pas coutée cher. Note : 5/5 Répondre à patcat
J'ai perdu le sélecteur, la pédale de frein et failli perdre la selle sur la route .
L'injecteur était vissé que sur 2 filets qui étaient déjà foiré. Et j'en passe..
En étant mécanicien moto je me souci pas mal de ce genre de choses donc j'ai réglé tout ça. D'accord c'est une moto à "que" 4000e , mais c'est pas une raison pour laisser partir une moto dangereuse . Les 4000e je ne les sort pas comme ça, et quand je vois que c'est sensé être assemblé et contrôlé France,j'ai peur. Note : 5/5 Répondre à Plusjamais
4500 kms au compteur sur tout type de route jusqu\'au chemin en terre . aucun soucis mécanique juste 2 vis à resserrer ... j\'ai aimé son look néo rétro ... bref aucun regret ... Note : 5/5 Répondre à bicou
Ils font les mêmes pour homme?!
Avant de bondir dans la rubrique commentaire, permettez-moi d\'éclairer mes propos.
Faut penser aux personne de grande taille !
Pour ça il faut lui coller une roue 21 à l\'avant , mais pour ça il faut revoir tout le châssis, car là on dirait vraiment un pétrolette des années 60 !
! Augmenter sa garde au sol !
Gonfler le moteur, et lui greffer une boite 6 vitesses ! La plus part des 125 en ont...
Par pitié, faite la monter à Taïwan ! Car là finition laisse à désirer…
Garder par contre son prix ridicule, et sa consommation modeste.
Une réussite certaine si vous suivez ces quelques conseils! Vous les exporterez même ! Note : 4/5 Répondre à JeanPierre