Fiche moto Mash125 Black / British Seven 2022 Accoudée au comptoir
Depuis ses débuts, Mash a choisi le terrain du rétro pour se faire une place dans la galaxie moto. La Seventy a lancé le succès de la marque, prouvant que son choix était aussi le bon filon avec ses 125 typées vintage. La gamme a connu une pléthore de déclinaisons jusqu’au grand ménage de 2021. L’une des rares survivantes est la Seven. BLACK Seven! Ou BRITISH Seven suivant comment on la regarde.
C’est une astuce très smart. Suivant que son coloris soit vert ou noir, la machine change de prénom. Son envie n’en sourcille qu’en souriant, s’intéressant davantage à la recherche d’âmes plus rebelles, avec un parfum non dissimulé des faubourgs d'Angleterre.
Le petit drapeau anglais sur les caches de la boite à air marque ses inclinations. Les éléments de chic continuent l'illusion. Jantes à rayons, pot conique, quelques touches de chrome, un garde-boue avant en métal et une longue selle à boudin ; tout ça sous une couche de style un brin plus agressive que la Seventy. Et, comme par hasard, de la même veine qu'une certain Orcal Astor. La Mash a depuis été rattrapé par d’autres concurrentes; mais ne baisse pas les armes pour autant.
Pas de fourche inversée pour la Seven mais du cachet. Avec tout un ensemble noir : cuvelage de phare, fourreaux de fourche, soufflets de protection, étriers de frein, cerclage des roues, té de fourche - Seuls le réservoir et les panneaux centraux peuvent varier et donner le ton; anglais ou Sirius.
Cette Mash semble vouloir sortir du brouillard de Londres, avec sa bouille Britannique, son accent français et ses origines chinoises. Le moteur a d’autres préoccupations. Il est temps de passer Euro5, et de marquer encore plus sa différence.
L’autre roadster 125 de la gamme, la Seventy, a voulu garder son antique moteur, que la Seven emmenait elle-aussi… Jusqu’à aujourd’hui. Ce temps est révolu, comme en témoigne le nouveau bloc. Mash a changé de fournisseur pour aller faire ses emplettes chez le coréen Hyosung. Les améliorations sont sans appel: refroidissement liquide bien plus efficace, 4 soupapes, une boite à 6 rapports (au lieu de 5), des émanations moins polluantes et un gain de puissance plus que notable. La cousine Seventy annonce 11 chevaux; la Seven en rigole avec 15 dans le berlingot. Le confort et l’allégresse de conduite se présentent à un autre niveau.
Par contre, un moteur moderne, c’est plus lourd et ça coute cher…La moto grimpe à 137 kilos en ordre de marche.
La Black Seven se contentait d’un freinage combiné. En évoluant coté moteur, elle s’offre aussi un ABS pour superviser l'étrier avant à 2 pistons mordant son disque de 300 mm et le disque arrière de 220 mm.
Un nouveau bloc compteur vient prendre au-dessus du phare, remanié lui-aussi. Toujours à double cadran avec aiguilles, il fait vraiment plus qualitatif et plus soigné. Il gagne aussi une petite fenêtre digitale et un indicateur de rapport engagé.
La Seven conserve ses petits raffinements. Comme en témoigne la béquille centrale, le pot en inox démontable, le feu arrière à LEDs, le guidon Fat Bar et le bouchon d’apparence Monza.
Sûrement la 125 la plus mature de la gamme. De quoi garder le public sans basculer dans la prétention. Sauf que la machine n’est plus aussi bon marché. Sa mutation entraine une hausse de tarif supérieure à 1000 euros. Désormais, un temps de réflexion plus important fera partie de l’acte d’achat.
M.B - Photos constructeur
¨Pour ce qui est de la qualite ca n a plus rien a voir avec les mash des annees passees.
la qualite de fabrication generale est bonne sans etre exeptionnelle
j ai toutefois eu un souci de pompe a eau du a un oubli de bouchon de reniflar de moteur lors du montage
mais tout pris en garantie par mash sans probleme
1.90 me parait etre la taille maxi pour ce genre de moto vu la forme du reservoir Note : 5/5 Répondre à DLmoto