Mash a su pérenniser sa présence sur le marché, avec ses 125 low-cost puis une montée en gamme progressive. La marque de Beaune revisite son passé très jeune. Le premier chapitre s'écrivit avec la Seventy - L'initiatrice a laissé la gamme s'émanciper, jusqu'à que ses descendantes l'oublient....
La 125 Seventy n'a plus sa bouille d'américaine spectatrice des ovales pour un profil plus rebelle, plus sombre, plus tapie dans les hangars. Elle touche même à un style de préparation avec ses bandes thermiques sur l'échappement, une grille de protection sur le phare, ses instants mats, ses pneus à petits pavés émoussés, ses soufflets de fourche, son bocal de liquide de frein sport,...
Pas de pot saucisson mais un cône allongé. Avec tout ça et un guidon qui affirme la position de conduite, la Seventy s'annonce plus intrépide que la première version.
Coté moteur, Mash continue avec son petit mono à la technique d'autrefois. Refroidissement par air, un seul ACT, 2 soupapes, 11,1 chevaux à 8750 tr/mn mais une injection Delphi. La mécanique parvient à passer Euro5, en perdant un demi cheval. Son freinage est de type combiné, avec un disque par roue - 300 et 220 mm. Cela suffit pour la ville, d'autant qu'avec 127 kilos, la moto n'est pas bien lourde.
Cette version remaniée change de guidon, reçoit un feu de jour et apporte un peu de fantaisie avec ses robes. En fonction des coloris, la brêle change de nom et de poignées. La "Cult" est certainement la plus réussie avec sa déco Gulf et ses poignées marrons ; la "Matt Black" est la plus discrète, optant majoritairement pour le noir ; Pour la "Copper", la couleur orange mat sait se faire remarquer, ainsi que les poignées à picots.
La Seventy avance avec un tarif plancher mais qui a pris du bide. Fini le temps sous les 2 000 euros pour une 125 neuve. La rallonge approche les 25%. La partie sera moins facile qu'avant, car nombre de marques ont repris les recettes de Mash. Reste l'esprit originel.
M.B - Photos constructeur
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2023
2024
