Fiche moto Triumph1050 SPRINT GT 2012 Une sprinteuse de fond
Le vent s’est remis à souffler sur les cotes britanniques. Des bourrasques qui viennent de la Mer du nord, fouettant les casques et soulevant l’écume en fracas sur les rochers. Il faut aller voir ça ; mais en partant d’Hinckley, nos passagers de la Sprint 1050 se seraient-ils égarés dans les châteaux d’écosse, où les fantômes sont légions ? Auraient-ils croisés l’esprit d’une Trophy de dernière génération, en s’emparant de ses vertus de voyageuses ? Toujours est-il qu’en approchant de la cote, la sport-GT de Triumph a changé de faciès, d’allure, de prétentions. Une nouvelle routière s’est installée dans la gamme du constructeur britton. Voici la 1050 Sprint GT.
Un nouveau croiseur routier prêt à filer comme une flèche d’un bout à l’autre de l’Europe ? La digne descendante tant attendue des 900 et 1200 Trophy ? Non, cette nouvelle Sprint GT ne vient pas jouer dans la cour du Grand Tourisme où roulent les Pan-European et autres R 1200 RT. Elle s’annonce plutôt comme une déclinaison plus voyageuse de la ST. De cette dernière, elle récupère toute la technique en changeant légèrement de plastique. Fini le regard de Star Trek et ses 3 yeux troublants. Le nouveau bloc optique aux multiples réflecteurs devient plus conventionnel tout en gardant cet air de famille, avec de légers décrochements subtilement inspirés de la Daytona 675. Ce ne sont pas les panneaux de carénage légèrement retouchés qui provoqueront l’étonnement… plutôt ce qui s’est passé en dessous du nouveau phare arrière : la triple sortie d’échappement a disparu. Eh oui ; pour préserver le fessier du passager des émanations calorifiques, Triumph a viré le pot sous la selle pour revenir à la solution conventionnelle de l’échappement latéral. Du coup, la superbe jante montée sur monobras est masquée par le tromblon acoustique. Cela permet tout de même de caser un espace de rangement sous la selle.
Pour justifier son appellation GT, cette Sprint se dote d’origine d’une bulle haute, de l’ABS en série et d’un jeu de valises latérales de 31 litres chacune. Le constructeur l’a également équipé d’un porte-bagages et d’un support de top-case, histoire d’accueillir un coffre (en option) derrière le dos capable de vous embarquer 2 casques et de recharger téléphone ou lecteur MP3.
Si la Sprint GT se veut voyageuse tout en restant joueuse, elle s’essaye à un difficile exercice. Son châssis de qualité et son moteur incitent à se faire plaisir. D’ailleurs, ce dernier a gagné quelques chevaux et du couple, en renforçant sa disponibilité à mi-régimes. Mais pour tailler de la route, la Sprint ne semble pas disposer d’une protection digne de ce nom, que l’on peut trouver sur une vraie GT. Pas de transmission par cardan, ni de bulle réglable… Cette nouvelle Sprint GT semble plus destiné à traverser le pays à rythme enjoué plutôt qu’à franchir les frontières à rythme sénatoriale.
Au dernier trimestre 2012, la Sprint GT 1050 voit son prix chuter de 13440 euros à 12 500 euros. Triumph fait il de la place dans ses stocks pour l'arrivée de 1200 Trophy ?!?
M.B - Photos constructeur
Que diriez-vous d'une petite vidéo pour voir la génése de cette nouvelle Triumph 1050 Srint GT ->
L’ensemble vie très bien bref quand elle tombe pas car elle est très lourde 268 kg.
Le moteur est un velours de puissance et la conduite très souple.
Je pourrais lui reprocher juste son braquage un peu difficile car très long.
Mais c'est une GT donc c'est une machine difficile a maniée
Les équipements sont très bien fourni et sans reproche,le tout vieillie a son rythme sans trop se démoder.
Bonne machine je la garde pour le fun Note : 5/5 Répondre à jojo21
bulle d'origine et bulle haute ne change rien à la prise au vent.
pneu d'origine nul sur pluie.
sinon superbe moteur.
8000 kms en 6 mois. Note : 4/5 Répondre à foland