Fiche moto Triumph1200 BONNEVILLE BOBBER Black 2018 La sueur d'une nuit
« Pourquoi ? Encore du noir – Et pourquoi que du noir ?!? On peut changer la nuit en quelque chose de plus emporté, n'es-ce pas ! ». La Bobber Black a raison. Pour donner un certain cachet à une moto, à des atours, à de la convoitise, la teinte noire sied bien, apporte son lot d'élégance ou de mystère, voire un coté taciturne recherché, mais... Mais on peut se distinguer en apportant plus qu'un coloris sombre posé d'un bout à l'autre des roues. Le ton est donné, et cette Triumph ô combien impérieuse croise la nuit avec ses envies. Comment ?
En poussant tout ce qui se trouve devant. La Bobber standard a déjà une sacré présence, avec son physique amputé dans le dos, son cadre imitation hardtail et sa selle croquée d'un coup de hache. Cette édition Black s'identifie par plusieurs points. Commençons par le plus évident et déjà cité : elle est noire de partout, mais dans deux coloris : brillant ou mat. Les pièces qui passent sous la douche de peinture sont nombreuses : lignes d'échappement complètes, moyeux de roue, réservoir, cerclage de phare, carters, leviers, guidon, support de selle et commandes aux pieds.
Maintenant, portons notre attention là où la Bobber Black va plus loin, s'approprie la route : son train avant est bien plus costaud. Depuis la version standard, la fourche passe de 41 à 47 mm. La roue avant se recroqueville de 19 à 16 pouces et elle gagne un deuxième disque de frein de 310 mm. Plus musclée, plus remplie, la poupe de la moto gagne indéniablement en agressivité mais aussi en efficacité. Ce train avant permettra une conduite plus virile, plus en adéquation avec l'âme sombre des hommes de l'ombre qui la désireront. La balance apprécie moins, une petite dizaine de kilos supplémentaires poussant son aiguille au dessus des 237 unités.
Le Bobber Black profite de l'occasion pour récupérer un nouveau phare à la signature lumineuse marquée. On retrouve derrière l'ensemble des éléments apte à procurer toute sorte de plaisir en balade. Cette selle monoplace en suspension, dont le positionnement est réglable ; son moteur bicylindre 1200 cm3 High Torque, plus généreux en couple que sur la Bonneville ; sa copieuse électronique embarquée, jouant de sécurité avec l'ABS, l'accélérateur électronique, les modes de conduite Rain et Road, l'antipatinage déconnectable et le régulateur de vitesse.
Posez le séant, tournez la clé, réveillez le twin et ouvrez généreusement. Il y a presque 11 mkg de couple qui attendent à 4000 trs et une écurie de 77 équidés à travers les bielles. Tout le monde vous regarde où que vous alliez ?!?! N'est-ce pas ce que vous vouliez........
M.B - médias constructeur
Cela est il déjà arrivé à qq'un ???
Mon concessionnaire avait "réparé " mais cela recommence !!
Merci de votre retour... Note : 5/5 Répondre à Stef
Le style est bien dans l\'esprit Bobber avec une moto allégée au max et une boucle arrière du plus belle effet.
Les échappements délivrent un son roque qui colle au style.
En bas régime, le 1.2L est vraiment rageur, attention au radar embarqué, lol...
Pour les défauts, le confort et vraiment à oublier (malgré un amortisseur et selle changés) et pour l\'autonomie, ça sera 180 km max. Note : 4/5 Répondre à Barnaud
les autres Bobber du marché ne font pas le poids, il suffit de les essayer, pas photo. Note : 5/5 Participer à la conversation