Briller dans le noir
Triumph voit bien plus qu’une moto dans sa Bonneville. C’est une partie de son histoire, de son identité, de ses revendications; ainsi qu’un parfait support pour tous types de partenariat et de séries spéciales. Cela peut même être les deux comme dans le cas dans cette édition limitée Belstaff.
La marque s’est fait connaitre par sa spécialisation dans les vêtements de protection moto, il y a de cela près d’un siècle. Che Guevara ou Steeve McQueen (pour ne citer qu’eux) contribueront à pérenniser sa réputation. Plus récemment, Belstaff s’est orienté vers la mode.
Triumph s’est associé à ses services pour concevoir cette Bonnie aux charmes de chromes, de noir et d’or sophistiqués.
Le résultat est superbe. De belles dorures sur les jantes, le réservoir, le dosseret de selle, le garde-boue avant et le logo du phénix Belstaff sur les caches latéraux. La sobriété résonne aussi élégamment que la finesse de la décoration. Aristocrate peut-être; classe surement.
Cette Bonneville célèbre aussi, avec un peu d’avance, le cinquantenaire de son histoire. Elle apparait en 1959 puis sera produite jusque dans les années 80. Une longue pause la tiendra éloignée du marché pendant de nombreuses puis c’est le retour en 2001 avec 800 cm3. La version Belstaff est construite sur l’évolution de cette renaissance, avec un moteur de 865 cm3 sortant 67 chevaux.
Cette édition spéciale de seulement 50 exemplaires était vendue 8999 Livres Sterling soit approximativement 11250 euros à l’époque. Parallèlement à cette moto, Belstaff a créé une veste du même type: fashion, motarde et aussi en nombre limitée.
Triumph a dévoilé en même temps une édition unique associée à l’acteur Ewan McGregor. Plus clinquante et absolument pas disponible, ni en concessions ni sur quelque autre commerce. Elle fut vendue aux enchères au profit de l’Unicef.
M.B
(photos constructeur)