On se la joue cool
Le mode automatique, c’est une autre dimension du confort. Un pari testé de temps en temps par un constructeur, s’adressant à une clientèle très ciblée, aux curieux, ou à ceux dont le pied gauche aimerait bien souffler un peu. Faiblement implanté chez nous (clientèle réduite et seulement 2 modèles : la Mana 850 et la Yamaha FJR 1300 AS), l’automatisme tient cependant à gagner des places, et Aprilia compte renforcer cette présence avec une autre version de son roadster auto. Voici la Mana 850 GT.
La recette est la même que pour la Shiver GT, apparue en même temps. On prend la machine, son châssis, son moteur, ses périphériques, on pose de nouveaux autocollants, on revoit légèrement la fourche pour assumer une greffe et on rajoute un tête de fourche. Bonne idée : non seulement ça augmente le potentiel routier de la moto, mais ça en fait l’une des rares bécanes qui vous relaxe les muscles du pied et du cou.
Pourtant, bien que l’on ait affaire à un cadre treillis, un gros V-twin et des étriers de frein radiaux, la Mana joue plus du coté pratique que sport (la Shiver et la Dorsoduro s’en occupent). Ses 76 chevaux, sa courbe de couple lissée, son pare-brise réglable, sa boite auto et son faux réservoir (c’est en réalité un coffre pouvant accueillir un casque) en font un engin taillé sur mesure pour la balade.
Un ABS double canaux est disponible ; il envahit d’ailleurs petit à petit toute la gamme Aprilia.
Efficacité au top
Extra
Mana gt c'est ma deuxième Aprilia
Avis sur la Mana 850 abs de 2009