Fiche moto Bimota1000 DB5 2006 Le retour d'une passion
Voila bien longtemps que Bimota n'avait fait parler de lui. Le petit constructeur italien nous fait la joie d'annoncer pour le salon de Münich une toute nouvelle machine : la DB5. Une moto surprenante, bestiale, presque une brute qui viendrait pousser ses concurrentes par de grands coups d'épaules. Le design est osé, choquant, pour exercer finalement une certaine fascination indescriptible. Décidément, les italiens savent vraiment y faire. Sans être mauvaise langue, on peut éventuellement distinguer une touche de GSX-R 1000 dans le dessin du bloc optique ainsi qu'un brin de Benelli Tornado pour la fixation des rétroviseurs. Qu'importe, la machine est impressionnante.
Comme souvent, le constructeur fait appel à un moteur Ducati pour propulser cette sportive singulière. Il s'agit du twin 1000 DS qui habite depuis peu les Multistrada, Monster 1000 et SS. Un bicylindre à la fois moderne et authentique, peut être un peu juste en puissance pure mais plein de charme et de saveur. Et dans le châssis d'une Bimota, il ne peut que s'exprimer au mieux. Les pots qui évacuent son souffle rauque sont 2 silencieux en carbone qui participent beaucoup à l'identité visuelle de l'arrière train.
Le cadre de l'italienne est un treillis tubulaire (tout comme le bras oscillant, superbe) raccordé à des platines renforcées en aluminium, le tout associé à des éléments de suspension Öhlins. La fourche est un modèle inversée, équipée comme il se doit par des étriers de frein à fixation radiale.
On attend avec impatience les prétentions de ce pur-sang. Annoncée comme très légère, la DB5 offre un plaisir de pilotage intense et méritoire, dans la plus pure tradition Bimota.
Essai :
Une Bimota, c'est avant tout une oeuvre sur 2 roues. Ensuite, il y a la moto, sa beauté, ses valeurs, et les prétentions qu'elle nourrit. La DB5 n'est pas une machine concurrente des dernières superbike homologuées pour la route ; elle n'est qu'une sportive qui cherche à vous faire plaisir jusqu'à l'abus. Pas de chrono à chasser, juste des trajectoires, des courbes, des angles à négocier avec un superbe engin que l'on expose aussi bien dans une vitrine que dans un paddock. Ainsi, contrairement à une machine de Superproduction, la DB5 n'impose pas à son pilote une position de conduite radicale. C'est mieux pour être à l'aise, surtout qu'on a vite fait de serrer les fesses quand on les pose sur un engin qui vaut plus de 25 fois le smic. Sur la fiche technique, la moto n'est pas bien lourde, et cela se sent nettement dans les réactions et la maniabilité de la machine.
2005
2006
2007
2008
Note : 5/5 Répondre à naruto
couturier de chassis,utilisant de supers moteurs,deja existant...(sauf la v-due,100/100 Bimota).Je ne pense pas,que l'on puisse reprocher a Bimota,d'utiliser quelques pieces,de Benelli,
parce que franchement,les pieces utilisees d'un
1000 V-strom,sur une 1000 Klv...No comments!!
J'espere,que le prix de la belle,ne depassera pas
20000€,parce qu'auparavant,une Bimota,ca tournait ds les 200000 balles!
Eh Bobo,je croit que c'est le radiateur d'huile,qui prend seulement la forme du carenage inferieur...il me semble qu'au dessus y'a plus rien sauf le cylindre...
Note : 5/5 Répondre à Kit de cha