Fiche moto KawasakiEN 500 1995 Custom d'initiation
Dans la catégorie des customs midsize, 2 philosophies s'opposent. Soit le constructeur développe un moteut typé custom avec une puissance peu élevée mais beaucoup de couple dès les plus bas régimes (par exemple la Honda 600 Shadows), soit il opte pour un moteur existant pas forcément des plus adaptés au genre, mais qui augurera un caractère particulier.
Kawasaki qui a une histoire très marquée par ses sportives a souvent conçu ses customs dans cet esprit. L'EN 500 n'échappe pas à cette tradition.
D'abord né en 450cc, l'EN était motorisé par un demi GPZ 900 Ninja. En 1990, il récupère le 500cc de la GPZ 500S qui n'est pas moins sportif. Le moteur est tout de même assagi pour la circonstance. Mais malgré cette cure d'assouplissement, le bicylindre développe toujours 55 des 60 chevaux de la GPZ. Cette cavalerie arrive un peu plus progressivement que sur la sportive, mais la santé est toujours là. Le moteur cogne sous les 2 500 tours/minute, mais a gardé son brio à haut régime. Petite originalité, la classique chaine de transmission secondaire est, ici, remplacée par une courroie bien plus propre et silencieuse.
La partie cycle, elle est beaucoup plus classique. Le chassis préserve la maniabilité malgré la longue fourche et la chasse conséquente. C'est un plus en ville. Par contre, si le cadre est rigide et assez neutre, les suspensions ne sont pas à la hauteur sur revêtement dégradé. La partie freinage est correcte sans plus et suffira amplement à la vocation urbaine de l'EN.
Car si le moteur engage à rouler à bon rythme (150 km/h de vitesse de croisière), les suspensions, les freins, le confort et l'absence de protection la limite un peu lorsqu'il s'agit de partir pour de longues virées. La selle n'est pas très confortable sur de longs trajets et le double étage empêche de changer de position en cours de ballade.
Ce petit custom préfère donc se cantonner à la ville, où sa maniabilité et son esthétique sympathique la met en valeur. Kawasaki n'a pas lésiné sur les chromes et le moteur quoique d'allure beaucoup plus moderne que ce que l'on a l'habitude de voir sur un custom, s'accorde parfaitement à la ligne de petit dragster.
Sa hauteur de selle de 715 mm la rendait accessible au plus grand nombre, pourtant l'EN 500 n'a pas fait un carton commercial. L'arrivée des rodsters basiques tels que le Bandit 400 (puis 600), Zéphyr 550 (et 750) et plus tard de l'ER-5 ne lui ont pas vraiment permis de trouver sa place parmi les utilitaires urbains.
Tanthallas - Photos constructeur
1990
1991
1992
1993
1994
1995
J'aurais voulu savoir combien pourrais-je la vendre Note : 5/5 Répondre à Dylan
MERCI Note : 4/5 Répondre à fred
Son plus l\' esthétisme et des démarrages sur les chapeaux de roues....pour un custom. Le moins boite de 6 vitesses et peu de couple, on ne peut pas tout avoir avec un 500 cm3. Note : 5/5 Participer à la conversation