Fiche moto Mash125 Seventy Five 2019 Petite élégante
La 125 la plus vendue du catalague Mash va cohabiter avec une version rafraichie. L'autre Seventy, la New, revendique une allure plus street, plus rebelle, presque préparée. Mais pour ceux préférant le style plus 'Bonneville', la Seventy tient encore sa place dans l'offre Mash.
Elle a déjà su recevoir d'autres bourrasques. Ainsi, en 2017, la prise de contrôle par les normes Euro4 ne fut point un écueil à son succès. La Seventy-Five gagna une injection Delphi, lui permettant de satisfaire aux exigences européennes. De quoi assouplir la réponse moteur, maîtriser la consommation et résoudre définitivement les petits et parcimonieux caprices de la mécanique.
Le freinage s'améliora avec un étrier à 3 pistons secondé par un dispositif intégral (70% avant, 30% arrière). La Mash profita de cette évolution pour se parer d'un coloris vert "so british" et de nouveaux pneus.
Mash poursuit l'offensive sur le secteur des 125. La nostalgie berce tant de cœurs que les petites taquines savent attirer les regards. La Seventy Five en joue allégrement. Avec son coté anglais et un équipement en hausse, voila de quoi attirer une clientèle friande de machines avec du cachet et une simplicité bienvenue.
La Seventy Five est construite sur la base de la 125 Seventy, à laquelle on a changé pas mal d'éléments sur la partie-cycle. La frêle fourche de 35 mm est remplacée par un élément inversée de 38 mm. Les jantes à rayons passent à 17 pouces et accueillent des pneus plus larges. Quand au freinage, il devient plus sérieux. Le disque avant est plus grand de 80 mm tandis que l'arrière vire son tambour au profit d'une galette de 220 mm. Les amortisseurs sont annoncés plus fermes. La Five devrait se montrer ainsi plus rigoureuse en tenue de route. Hormis ces parties techniques, on note aussi que le réservoir gagne 2 litres, cubant au total 14 unités. Une selle plate, des grip-genoux, une gueule qui fait mouche, et nous voila face à une mini-Bonneville. Charme only you !
Le petit moteur qui anime la Mash sent aussi le vintage. Dérivé d'un vieux bloc de Suzuki, le propulseur sort sa petite douzaine de chevaux et des performances honnêtes, sans plus. Ce n'est ce qu'on lui demande prioritairement. En revanche, coté consommation, on est dans l'économie réelle : dans les 3 litres au 100. De quoi envisager plus de 400 km d'autonomie. Tant qu'on est dans les chiffres, avançons l'argument choc de cette Seventy Five, son tarif au ras des pâquerettes. Cela s'explique par son pays d'origine, la Chine. En étant fabriquée dans la plus grande économie du monde et sa capacité de production inégalée, la Mash est largement accessible à toutes les bourses. Chinoise certes, mais avec un regard français sur la production et sur le blason. On oublie tout ça, et même on s'en fout une fois captivé par le style de cette machine. Reste à vérifier la fiabilité et la finition dans le temps.
En 2016, outre ses nouveaux coloris, la Seventy Five a gagné des garde-boues chromés et une béquille centrale.
M.B - Photos constructeur
une seule ampoule grillée a 1 euros arrière. moteur qui vibre mais très robuste , par contre nettoyée régulièrement, chaîne changée a 10000kms mais non usée , vidange et filtre et bougie remplacés selon le cahier des charges , démarre au 1/4 de tour .vraiment surpris et heureux vu le prix de cette moto par rapport aux autres dont le prix de + de 5000 euros est une aberration pour une 125 . Note : 5/5 Répondre à antimenteur
ma seventyfive 2017 me saoule .. soucis de démarrage ( les garages ne trouvent pas pourquoi), soucis de freins (semble t-il connu à cause du répartiteur, une purge a été faite), soucis de voyant qui s\'allument sans raison ...
Bon ... pour débuter, ca mets pas en confiance tout ca :\'( Note : 1/5 Participer à la conversation