Fiche moto OrcalAstor 2018 Coin d'ambiance
Le croiriez-vous si l'on vous annonçait que des motos françaises trustent les meilleures places question vente de moto 125 ?!? Impossible ? Mais si : il faut regarder les coups de poker de Mash ou de Orcal, avec des machines comme cette Astor 125. Comment se fait-ce ? Pourquoi ces bécanes se hissent-elles dans le top 20 toutes cylindrées confondues ?
Au cœur de la vague néo-rétro, certains constructeurs ont particulièrement bien tiré leur épingle du jeu. Surtout BMW avec sa NineT. Cette mode du revival remet aussi en lumière les gloires d'autrefois, fait sortir des granges les trapanelles rouillées, et donne des envies de machines au look vintage sans pour autant fusiller le portefeuille.
Et bim, ça matche. Avec cette Astor, on tape dans le coup de cœur avec cette petite bouille sympa de vieille moto anglaise. Ou d'italienne ; car les connaisseurs ne pourraient s'empêcher un rapprochement avec les Ducati SportClassic de la décade précédente. L'Astor a de la gueule, du clinquant, et elle ne se prive pas de chatouiller les yeux.
Une mise à jour Euro4 lui apporte du bon et du réglementaire. Cela se traduit par la greffe d'une injection Mikuni. Rien de moins qu'un acteur de référence dans le domaine. De quoi améliorer le bilan anti-pollution et le rendement.
Obligatoire, le freinage devient couplé. De nouveaux repose-pieds et de nouvelles poignées au niveau du guidon sont invités à la mise à jour.
Une urbaine aux parfums des années 60, avec des attributs pour le plaisir. La recette est connue et fonctionne toujours autant. Des jantes à rayons, un réservoir stylé, une selle gaufrée, un énorme et moche autant qu'irrésistible feu arrière, un phare rond, un moteur sans âge et du chrome. Plein de chrome. Pour les garde-boues, les poignées passager, le cuvelage de phare, les rétros, les compteurs, les clignos.
L'Astor se laisse ensuite découvrir avec tout autant de charme. On apprécie du plus démonstratif, comme le double compteur, le té de fourche en alu, l'échappement tromblon en inox, les soufflets de fourche, le guidon à section variable. Au plus pratique, à l'instar du bouchon monté sur charnière ou de la béquille centrale. L'équipement et la finition ont de quoi réconcilier avec le label "Made In China". Pas encore de l'irréprochable, mais on n'est plus dans de la moto au rabais.
Et pour les nostalgiques pur jus, signalons la présence d'un kick pour démarrer. Le fin du fin que de lancer la mécanique avec un bon claquement de mollet. Heureusement pour ceux intimidé par la molestation d'une cheville, un démarreur électrique est aussi présent.
Tiens, ce moteur, c'est quoi ?!? Comme chez Mash, on a fait simple avec un mono d'autrefois, à la technologie ô combien simple. Une série d'ailettes pour le refroidissement, 2 soupapes, un arbre à cames en tête, 5 vitesses dans la boîte et 11 chevaux dans le gosier. Ce moulbif avance comme gage de fiabilité une conception Yamaha. En effet, ce moteur est une copie de ceux utilisés jadis pour les 125 YBR. Pas un foudre de guerre, juste de quoi vaquer de partout au quotidien. Et dépasser quelque peu les 100 km/h quand l'envie prendre de se promener au-delà des murs de gris et de verre.
La ligne est d'une autre époque, les vaillances le seront aussi. Il ne faut pas s'attendre à grande fougue de la part du moteur, et châssis tant que périphériques seront du même lot. C'est du vintage, avec un seul disque de frein à l'avant, de 300 mm – on en trouve un autre à l'arrière, alors que le prix et le filigrane low-cost aurait pu implanter un tambour. Le cadre est une simplissime structure tubulaire en acier, auxquels viennent s'ancrer une fourche de 37 mm et deux amortisseurs latéraux. Basique, mais impossible de faire mieux sans passer dans la tranche supérieur tarifaire. L'Orcal, tout comme les Mash ou Bullit, ne compte d'ailleurs pas se distinguer sur le terrain des performances. Le look avant tout, une consommation ultra serré, et la sensation de rouler sur un engin d'autrefois.
Créée de toutes pièces par la DIP (comme Mash par la SIMA), la marque Orcal signe là un beau petit engin, qui se taille un sacré succès. Tout en se confrontant directement aux Seventy et Seventy-Five de l'autre marque française du secteur.
On sera loin de pouvoir et de vouloir aller au fond, mais on aura un certain cachet lors des civilités entres les rues.
M.B - Photos constructeur
Tu as cette moto orcal astor depuis quelques mois, je pourrai avoir ton avis sur sa fiabilité car j'envisage son achat ! Merci pour ta réponse et bonne route . Note : 5/5 Participer à la conversation
Pratique à entretenir, facile à conduire et accessible. Déjà 400Km et toujours le sourire alors oui c'est pas trop puissant (vive le réseau secondaire) oui le confort est pas au top (ça muscle le fessier)mais franchement c'est quand même plus chouette de roulé la dessus que sur un scooter en plastique non ? Et puis vous avez droit au salut motard histoire de gonflé votre égo, anti dépresseur je vous disais ;) Note : 4/5 Répondre à GEOLOLO
Motorisation sufisante pour le réseau secondaire.
Un certain allant au-delà de 7000 tours et creux au-dessous de 5000.
Bien plus sexy qu'une YBR ou une CBF et bien moins chère..... Note : 4/5 Répondre à Yann
Note : 5/5 Répondre à jc30
Note : 4/5 Répondre à JeanPierre